SYNOPSIS
“En 1946, à la suite de la Seconde Guerre mondiale, la paix n’a pas aidé Peggy Carter qui se retrouve marginalisée après que les hommes sont rentrés du combat. Alors qu’elle travaille pour le SSR (Strategic Scientific Reserve), Peggy doit trouver un équilibre entre un poste administratif et des missions secrètes qu’elle effectue pour Howard Stark, tout en tentant de vivre sa vie de femme célibataire dans l’Amérique des années 1940, après avoir perdu l’homme de sa vie, Steve Rogers alias Captain America.”
(Source : Wikipédia)
LA SERIE
Création : Christopher Markus et Stephen McFeely
Scénario (S01E01-02) : Christopher Markus & Stephen McFeely, Eric Pearson
Réalisation (S01E01-02) : Louis D’Esposito et Joseph V. Russo
Diffusion : ABC
Nombre d’épisodes pour la saison 1 : 8
Casting : Hayley Atwell, James D’Arcy, Chad Michael Murray, Enver Gjokaj, Shea Whigham
Date de première diffusion US : 6 janvier 2015
CRITIQUE
Suite au succès du court-métrage “Agent Carter” diffusé au Comi-Con, Marvel Studios a décidé de pousser son installation dans le paysage audiovisuel en commandant directement une première saison de 8 épisodes d’une série tournant autour de la célèbre agent Carter du 1er film Captain America. Bonne chose ou non ?
Dans notre cas, on peut dire que les deux premiers épisodes s’avèrent être très agréables à regarder. Agréables car contrairement à “Agents of SHIELD”, nous n’avions pas envie d’arrêter l’épisode et nous voulions même la suite (inutile de préciser que nous n’avions vraiment pas accroché à l’autre série Marvel même si celle-ci relève le niveau par la suite selon les critiques). Donc Agent Carter est une bonne production audiovisuelle qui remplira son rôle, c’est-à-dire nous occuper 40 minutes lorsqu’on s’ennuie.
Car oui, même si la série est divertissante, on est loin d’une grande série du câble, mais on s’éloigne un petit peu des productions networks vues et revues. Agent Carter reproduit assez bien le monde dans lequel elle évolue, c’est-à-dire l’univers Marvel et plus particulièrement les années 40/50. Une production un peu soignée, beaucoup de fonds verts, mais cela reste agréable à l’oeil et ne dérange pas.
L’intrigue se concentre donc sur l’Agent Peggy Carter qui doit aider son ami Howard Stark (papa de Tony Stark aka Iron Man) accusé de trahison, alors que celle-ci travaille pour le gouvernement. C’est ce double jeu qui va amener quelque chose que nous avons apprécié : le côté espionnage de la série. C’est certes bête à dire, mais même si les intrigues peuvent être téléphonées et clichées de temps à autre, on se plaint à voir Peggy Carter naviguer entre deux mondes et jouer à l’espionne. D’un côté, lorsqu’elle travaille au SRR, celle-ci n’est considérée que comme une vulgaire secrétaire, mais pourtant, elle travaille en secret (et avec classe) pour résoudre ses affaires.
Hayley Atwell est donc dans son élément en reprenant ce rôle et cela lui permet de briller à l’écran. Chose qu’elle mérite amplement. Face à elle, nous retrouvons bon nombre de seconds rôles que l’on connaît de films ou séries. Certains qui s’intègrent très bien (James D’Arcy jouant le rôle du majordome de Stark, Shea Whigham dans le rôle du patron du SSR) et d’autres un peu moins (Kyle Bornheimer dans le rôle d’un agent du SSR et qui se reconverti aux dramas, fini les comédies…). Mais le casting dans son ensemble est plutôt bon.
Quant à l’intrigue, elle avance doucement. Ces deux premiers épisodes permettent d’instaurer le rythme en montrant comment les épisodes vont se passer (un épisode, une technologie de Stark retrouvée donc un pas en avant pour l’aider), mais on sent qu’un fil rouge se dessine au fur et à mesure. Et sachant que la série a été gérée en terme de production( 8 épisodes commandés directement), on peut espérer que la qualité scénaristique monte d’un ton. A voir par la suite.
Comme vous avez pu le comprendre, Agent Carter n’est sûrement pas la série de l’année, mais elle a su capter notre attention. Un univers Marvel sans réels super-héros et une autre époque qui nous ont séduits, un casting principal très bien et une intrigue qui commence à se dévoiler. On continuera donc sûrement la série.