Depuis l’Antiquité, les mythes utilisent les métaphores des Dieux et du héros, pour nous parler de l’humain: son affect, ses peurs, ses désirs – conscients ou inconscients – qui le poussent à agir et évoluer tout au long de son existence. En touchant à l’inconscient collectif, le mythe relie le lecteur/spectateur avec la condition humaine et lui permet de mieux appréhender son angoisse de la solitude et de la mort. Joseph Campbell a brillamment disséqué le mythe du héros dans son bestseller, Le héros aux mille et un visages, dont je vous ai parlé à maintes reprises, et le cinéma applique régulièrement la recette, démonstration en cinq films emblématiques…
Brillamment disséqué par Joseph Campbell dans son bestseller, Le héros aux mille et un visages, puis démocratisé en terres d’Hollywood par Christopher Vogler, le mythe du héros est le fondement d’un nombre incalculable de films américains. Quelle meilleure façon pourtant de nous faire éprouver de l’empathie pour un protagoniste, de lui donner une dimension dramatique? Cette infographie montre comment les franchises Star Wars, Harry Potter, Matrix, Lord of the Rings et le film Finding Nemo ont appliqué la formule à la lettre (cliquez sur l’image pour l’agrandir):
Au risque de me répéter, lire tonton Campbell est aussi crucial pour un auteur ou cinéaste que de connaitre son petit Lavandier sur le bout des doigts…
Copyright©Nathalie Lenoir 2015