Date de sortie : 18 février 2015
Casting : Colin Firth, Samuel L. Jackson, Mark Strong, Taron Egerton, Michael Caine, Sofia Boutella, Sophie Cookson, Mark Hamill
Synopsis : KINGSMAN, l'élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L'un d'eux semble être le candidat " imparfaitement idéal " : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l'esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie?
Kingsman Services Secrets est le nouveau film de Matthew Vaughn. Après Kick-Ass et X-Men First Class, il continue dans les adaptations de comics. Il s'agit cette fois d'un comics britannique créé par Mark Millar (Kick-Ass) et Dave Gibbons (Watchmen) dans lequel il va donner libre cours à la folie débridée que l'on apercevait dans Kick-Ass.
L'histoire est classique, le jeune délinquant qui apprend à se comporter en homme et sauve le monde contre toute attente. Le traitement l'est moins. Si Kick-Ass était déjanté, Kingsman franchit un palier supplémentaire. Les scènes d'action sont dingues et la caméra virevolte dans tous les sens. Le film est à peine sorti que la scène du déchaînement de violence dans l'église est déjà forcément culte. Le rythme est tellement déchaîné durant les scènes d'action qu'il contraste avec les autres moments du film et fait malheureusement ressortir quelques longueurs.
On retrouve dans cette parodie tous les clichés des films de James Bond, costume, attitude de gentleman, gadgets, méchant caricatural, même le martini. Dans le rôle du parfait agent secret, Colin Firth, que j'imaginais assez mal dans un rôle comique mais qui s'en sort à merveille. Taron Egerton joue le rôle d'Eggsy, opposé à Samuel L Jackson en patron geek maléfique avec un défaut d'élocution.
La recette est simple, violence cartoonesque et ton parodique. Le corollaire est le suivant : Soit l'on entre dans le délire, ce qui est complètement mon cas, soit on y reste complètement hermétique. Soyez donc prêts à un gros délire assumé, sinon vous risquez de passer un mauvais moment.