Deux événements à ne pas louper en ce début d’année côté comics. D’un côté, le crossover de la Justice League, Forever Evil, qui prend fin dans un 2e tome qui fait bouger le statut des vilains alors que Walking Dead connait enfin un nouveau départ rempli de surprises.
Urban Comics ne nous aura pas fait attendre très longtemps ! Après la première partie publiée en décembre, voilà déjà la seconde qui permet d’avoir maintenant une vision d’ensemble de la saga Forever Evil qui a bien perturbé la Justice League. Pour rappel, à l’issue de la Guerre des Ligues, un groupe nommé le Syndicat du Crime, composé de versions maléfiques de nos héros de la Justice League, débarquait et profitait que nos héros soient KO pour commencer à semer la pagaille avec tous les super-vilains rassemblés à leur côté. Mais ce Syndicat du Crime a des objectifs bien plus diaboliques que ce nous pourrions penser, et les tensions entre les membre de son groupe font craindre le pire. Alors que les « héros secondaires» font leur possible en l’absence des titans habituels, Lex Luthor commence à voir clair dans le jeu de ces imposteurs et a un plan pour y mettre fin avec certains des vilains les plus représentatifs de l’univers DC.
Geoff Johns s’amuse encore avec les figures de DC et ce Forever Evil, même si il souffre de quelques longueurs, se révèle tout de même sacrément efficace lorsqu’on le lit d’une traite. Mettant de côté les plus grands héros, il ménage le suspense en attendant leur retour, ce qui lui permet surtout de voir ce que cela donnerait si Superman et consorts tournaient mal. Mais encore mieux, alors que jusqu’ici, la Justice League tournait plus autour de ses membres qu’autour de leurs faits, cette fois, certains personnages qui manquaient de profondeur vont enfin avoir leur heure de gloire, à l’instar de Cyborg, mais surtout, Lex Luthor, plutôt discret depuis la relance de DC a maintenant un rôle central dans l’univers que Johns a construit.
Alors que la grande saga de Negan s’est terminée dans le tome précédent de manière un peu décevante, Robert Kirkman se doit de reprendre le destin de Rick en mains. Et ce nouveau tome réserve bien des surprises en faisant une avancée considérable dans le temps. Rick est toujours chef d’Alexandria, considéré comme un héros. La ville a prospéré avec de grandes avancées sur l’agriculture, le commerce avec les villes environnantes comme le Royaume est prospère, la vie est maintenant plus sûre et tout est bien organisée. Bref, c’est presque le rêve mais Kirkman, tout en nous présentant ce nouveau contexte presque idéal avec des personnages qui ont encore évolué ou grandit (Rick est clairement avec Andrea et Carl l’a acceptée comme mère), va rapidement bousculer les choses.
D’un côté, il y a de nouveaux venus qui débarquent et se posent forcément des questions comme l’aurait fait le groupe de Rick il y a quelques temps, en particulier quand il rencontrent un Negan maintenant ridiculisé. D’un autre côté, une surprise arrive aussi concernant les morts-vivants. Une surprise malheureusement vite résolue et ramenée à quelque chose de plus rationnelle qui risque encore de faire tourner Kirkman en rond alors que tous les ingrédients étaient là pour emporter le récit dans une direction totalement différente. Nous verrons comment cela évolue dans les prochains tomes. En attendant, on apprécie en tout cas beaucoup ce nouveau contextes et ces nouveaux rapports entre les personnages dont les dynamiques de groupes et sentiments devraient encore évoluer de belle manière. A suivre.