Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day : Notre critique

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SYNOPSIS

“La pire journée dans la vie de plusieurs membres d’une même famille.”
(Source : Allociné)

LE FILM

Réalisateur : Miguel Arteta
Scénario : Lisa Cholodenko et Rob Lieber
Basé sur le livre “Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day” de Judith Viorst
Casting : Ed Oxenbould, Steve Carell, Jennifer Garner, Dylan Minnette, Kerris Dorsey

Sortie US : 10 octobre 2014 / Sortie française inconnue

CRITIQUE

Après avoir réalisé des comédies US indépendantes comme “Cedar Rapids” (avec Ed Helms) et “Be Bad!” (avec Michael Cera) et bon nombre de séries de qualité (American Horror Story, The Office, Six Feet Under, etc), Miguel Arteta est récupéré par Disney pour filmer ce film avec en tête d’affiche Steve Carrell. Le résultat ?

Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day

Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day (dont le titre est bien évidemment trop long à écrire et à dire) n’est vraiment pas terrible, à la limite de nul pour être précis. Mais peut-on vraiment lui reprocher son manque de qualité, surtout lorsqu’on sait tous que ce genre de film n’est pas destiné à être un film qualitatif, mais un simple divertissement familial Disney.

Le film suit donc cette famille lorsque le jeune Alexander, pour le jour de son anniversaire décide de faire un voeu : que sa famille passe un mauvais jour, tout comme lui lors de sa vie quotidienne. La première partie consiste à montrer tous les malheurs qui arrive à Alexander dès son lever (se prendre une porte, etc) jusqu’à la fin de la journée. Le film essaie de montrer que les autres membres de la famille ont des vies parfaites, mais avec une seule scène par membre, on a dû mal à vraiment se rendre compte (c’est là que l’imagination doit rentrer en jeu).

Puis, une fois cette “malédiction” lancée, c’est là que les choses “sérieuses” commencent. Chaque membre de la famille va avoir droit à un nombre important de scène où tous les malheurs du monde vont s’abattre sur eux. Bien évidemment, l’humour ne vole vraiment pas haut, les situations sont téléphonées et classiques, mais si vous avez des enfants, ils devraient sûrement rigoler.

Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day

On sent clairement que le film n’a aucune ambition à part remplir le carnet des charges de Disney : faire rigoler avec modération et dans la limite morale les spectateurs, enseigner un nombre trop important de “leçons de vie Disney” que l’on s’est amusés à compter : le film dans ces 15 dernières minutes en comportaient plus de 15 comme “Mon rôle de parent est de t’éviter de mauvais jour” ou encore “Ma famille est la chose la plus importante”. C’est mielleux et cliché et on se demande bien ce que Steve Carell fait ici.

Car oui, si nous avons décidé de regarder le film, c’est bien évidemment par son casting : Steve Carell en tête de liste (et seul intérêt) dont le film ne permet pas (malheureusement) de démontrer tout son génie comique. Et encore plus incroyable, on retrouve un grand nombre de seconds rôles assez connus qui sont eux aussi très mal exploités et qui ne servent à rien : Burn Gorman (Torchwood, Pacific Rim), Donald Glover (Community), Jennifer Coolidge (American Pie, Glee), Megan Mullally (Childrens Hospital, Parks & Recreation), etc. Avec un budget de 28M$, on se demande où l’argent est passé… Ah si, dans les cachets de ces artistes.

Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day

Bref, Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day est mauvais. Si vous voulez débrancher votre cerveau pendant 1h20 et essayer de le regarder, ne le faites pas, passez votre chemin. Si vous avez des enfants, là, par contre, le film leur plaira peut-être (et encore, on hésite vraiment à le conseiller, même pour des enfants). Pour résumer : passez votre chemin.

BANDE-ANNONCE

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