SYNOPSIS
“L’histoire d’une femme qui retourne chez elle pour s’occuper de son frère blessé.”
(Source : Allociné)
LE FILM
Réalisateur : Kate Barker-Froyland
Scénario : Kate Barker-Froyland
Musique : Johnathan Rice et Jenny Lewis
Casting : Anne Hathaway, Mary Steenburgen, Johnny Flynn
Sortie française inconnue
CRITIQUE
Présenté au Festival de Sundance 2014, le premier long-métrage de Kate Barker-Froyland a mis un an avant de sortir dans les salles américaines alors que celui-ci possédait un casting solide exploitable (Anne Hathaway principalement). Nouvelle comédie romantique déjà vue ou non, c’est la question que l’on s’est posée avant de lancer le film.
Song One n’est sûrement pas le film qui révolutionnera le genre, mais il se permet d’aborder de manière différente une romance tout ce qu’il y a de plus classique. Le duo d’acteur marche assez bien et nous avons droit à de jolies balades musicales.
L’intérêt de Song One réside bien dans son scénario et la manière dont est abordé la romance entre nos deux protagonistes : Franny joué par Anne Hathaway et James joué par Johnny Flynn. Ce qui nous a choqué est évidemment ne pas entendre Anne Hathaway beaucoup chanté dans ce film porté sur la musique. On s’attendait un peu à une sorte de “New York Melody”, mais loin de là. La musique n’est qu’un petit plus dans le film. Elle est certes beaucoup présente mais elle n’est pas là pour prendre le pas sur l’intrigue.
On suit donc Franny qui, lorsque son frère tombe dans le coma suite à un accident (scène d’introduction très bien mise en scène et montée car elle bouscule le spectateur très rapidement), doit revenir à New York, retrouver sa famille (sa mère jouée par l’excellente Mary Steenburgen) et essayer de faire face à cet événement. Elle y fera face grâce à l’aide de James, jeune musicien désabusé, artiste préféré de son jeune frère.
Elle retrace donc ainsi les pas de son frère avec l’aide de James alors que ces deux-là apprennent à se connaître. On est donc toujours sur une double symbolique entre l’histoire d’amour et la perte de son frère. Le film oscille donc entre moments d’allégresses et de tristesses, interprétés par une Anna Hathaway qui ne sur-joue pas trop.
Le rôle de la musique est de mettre en exergue ces moments d’allégresses en les rendant oniriques et magiques, en les sortant de la réalité de nos protagonistes et en essayant de mettre en avant (oui, essayer car on n’accroche pas tout le temps) l’alchimie entre les deux. Mais ces scènes sont vite rattrapée par la tristesse du deuil et des problèmes personnels entre Franny et sa famille.
Sans jamais être complètement ridicule, Song One n’est quand même pas exempt de défauts. Le principale selon nous est l’acteur interprétant James. Lorsqu’il a une guitare à la main et qu’il chante, aucun problème. Par contre, donnez-lui des lignes de texte et là, ça devient un peu plus embêtant. L’acteur n’arrive pas à nous convaincre et son jeu se limite à quelques expressions qui nous mettent mal à l’aise. Le scénario est quant à lui basique et joue sur des thème assez facile (relation mère-fille, frère et soeur, etc). Le seul élément qui nous a vraiment perturbé dans la production est le montage un peu brusque entre chaque scène qui casse le rythme du film. Mais dans l’ensemble, rien qui nous a fait crier scandale.
Song One saura sûrement ravir les fans du genre avec un duo un peu attachants, une histoire simple, mais surtout de belles scènes musicales qui nous emmènent dans un univers où tous les malheureux s’oublient pour laisser la place à la joie et aux rires. Rien de transcendant donc, mais Song One se laisse regarder.