Vincent n’a pas d’écailles
Réalisé par : Thomas Salvador
Avec Thomas Salvador, Vimala Pons, Youssef Hajdi
France, 2015, 1h16
Date de sortie : 18 février 2015
DESCRIPTION
Vincent a un pouvoir extraordinaire : sa force et ses réflexes décuplent au contact de l’eau. Pour vivre pleinement ce don, il s’installe dans une région riche en lacs et rivières, et suffisamment isolée pour préserver sa tranquillité. Lors d’une escapade aquatique, il est surpris par Lucie. Ils tombent amoureux mais Vincent hésite avant de lui dévoiler son secret. Lors d’une bagarre qui tourne mal, son don est découvert. Il décide de prendre la fuite…
« Le premier long-métrage de Thomas Salvador est une tentative aussi rare qu’audacieuse de filmer des des super-héros français. L’une des révélations de l’année. » Les Inrocks
A PROPOS DU FILM
Thomas Salvador nous livre un film charmant, poétique, joliment désinvolte, et léger. Vincent n’a pas d’écailles est un film de super héros sans effets spéciaux numériques, sans mission définie d’avance pour le héros et sans méchant. De plus Vincent n’est pas n’est pas macho !et la nature est omniprésente. Le film est tourné dans les gorges du Verdon.
Les effets spéciaux utilisés sont mécaniques « Il y a un ou deux effacements de câble ou de trampoline mais toutes les actions sont réellement exécutées. Pour la bétonnière que je soulève pour la projeter sur la voiture, il y a zéro numérique. C’est une fausse bétonnière, lourde mais beaucoup moins qu’une vraie. La voiture était préparée pour se plier. On avait droit qu’à une seule prise pour la tourner. Le mur que je défonce avec les mains, on a mis des câbles à l’intérieur pour pouvoir l’écrouler. Sauf que là, manque de chance, ça n’a pas marché…
Toutes les séquences aquatiques sont mécaniques. Je suis tiré par un câble ou un vérin hydraulique me propulse hors de l’eau avec une très forte pression, ce qui peut être assez dangereux. Comme en magie, discipline que j’ai un peu pratiquée, il fallait trouver des trucs pour détourner l’attention du spectateur. L’idée n’était pas de dire ‘Regardez je fais mieux que les Américains’. Ma conviction était qu’un saut de dauphin à un mètre au-dessus de l’eau puisse paraître vrai. » Thomas Salvador dans le Figaro.
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THOMAS SALVADOR
Thomas Salvador réalise son premier court-métrage en 1997. Il réalise cinq autres courts métrages, dont il est le principal acteur, tout en travaillant comme régisseur et assistant réalisateur sur divers films. Il anime également de nombreux ateliers de réalisation vidéo avec des élèves de collège et de lycée et intervient pour les dispositifs nationaux «Collège au cinéma» et «Lycéens et apprentis au cinéma».
En 2000, il est danseur pour le spectacle «Ici, cette fois-ci» de Julie Desprairies. Il réalise en 2004, un court documentaire dans le cadre de la collection «Portraits» pour Arte : DANS LA VOIE. PORTRAIT D’UN GUIDE AU TRAVAIL, tourné en haute montagne avec l’alpiniste Patrick Berhault.
En 2006, il devient pensionnaire à la Villa Médicis (Académie de France à Rome), où il tourne plusieurs films vidéo, dont ROME. Il réalise également une performance vidéo dans le cadre de «La dernière Major» de Serge Bozon au centre Georges Pompidou.
Ses courts-métrages ont fait l’objet de rétrospectives dans diverses manifestations : Rendez-vous du jeune cinéma français (Moscou et Saint Pétersbourg, 2011) ; Focus du Festival Côté Court (Pantin, juin 2010) ; Rétrospective Jacques Tati (Cinémathèque Française, avril 2009) ; Nuit des musées (Musée Rodin, mai 2007) ; Soirée Pointligneplan (Fémis, janvier 2007)…
En 2013, il commence le tournage de BRIQUES, un film improvisé en équipe légère, qu’il suspend pour tourner son premier long-métrage VINCENT N’A PAS D’ÉCAILLES.