The Signal : Notre critique

Par Cinecomca @cinecomca

SYNOPSIS

Nic, Jonah et Hailey aident cette dernière à déménager. Alors qu’ils décident de rendre visite à un hacker qui leur cause des problèmes, nos trois protagonistes vont se retrouver dans une situation bien étrange.

LE FILM

Réalisateur : William Eubank
Scénario : Carlyle Eubank, William Eubank, David Frigerio et Sebastian Gutierrez
Photographie : David Lanzenberg
Musique : Nima Fakhrara
Casting : Laurence Fishburne, Olivia Cooke, Brenton Thwaites, Sarah Clarke, Lin Shaye

Sortie française (DVD) : 4 février 2015

CRITIQUE

Nous attendions impatiemment que The Signal soit disponible en France. En effet, après avoir découvert son premier film “LOVE” (titre horrifique en français “Space Time : l’Ultime Odyssée) que nous avions trouvé sublime et qui nous avait laissé bouche bée, nous avions hâte de pouvoir voir son nouveau film, fait avec un peu plus de moyen. Déception ou non ?

Loin d’arriver au niveau de LOVE, The Signal est tout de même un très bon film de science-fiction. Une idée originale, un scénario bien écrit qui a un certain sens et un univers développé très intéressant font de The Signal une bonne surprise.

Clairement divisé en trois parties distinctes, le film aborde plusieurs thèmes. Le premier acte est celui de l’exposition. Assez classique, celui-ci permet d’introduire nos trois protagonistes, les relations qui les unissent, mais aussi les troubles qui les animent. En effet, ils sont poursuivis par un hacker dénommé NOMAD, ils décident de le poursuivre et de le confronter.

C’est cette rencontre qui va faire basculer le film car NOMAD n’est pas celui qu’ils pensent. Une deuxième partie filmée en intérieur permet déjà de jouer énormément sur la lumière et la couleur (les salles changent souvent de couleurs afin d’exprimer plusieurs sentiments), mais aussi de continuer à faire évoluer les personnages (principalement Nic). Une deuxième partie très attractive car elle ne délivre pas les réponses qu’on attend et reste assez mystérieuse vis-à-vis de ce qui leur est arrivé.

Le dernier acte montre les conséquences de ce qui s’est passé, introduit un nouvel univers et permet de conclure dignement le film. Une partie que nous avons beaucoup appréciée, une partie très étrange avec beaucoup plus d’éléments de science-fiction. Une fin que certains n’apprécieront pas du tout (contrairement à nous), mais qui reste complètement dans la veine du travail de Eubank avec LOVE.

LOVE nous avait ébloui par sa réalisation et sa gestion de la lumière dans un espace confiné. Ici, William Eubank prouve qu’il réussi à délivrer une très belle mise en scène avec un budget assez limité dans des espaces extérieurs (même si nous regrettons les 2 minutes de found-footage) et il joue toujours autant sur la lumière et la couleur afin de délivrer plusieurs types d’émotions (calme, énervement, etc). Et on apprécie la musique anxiogène qui vous met mal à l’aise.

Même si nous l’avons moins apprécié que LOVE, nous avons tout de même beaucoup aimé The Signal. Il est important que de jeunes réalisateurs comme William Eubank puissent s’exprimer à travers une idée de science-fiction originale dans un film qui plaira sûrement aux amateurs du genre. On recommande.

BANDE-ANNONCE

Share