Unbreakable Kimmy Schmidt : Notre critique de la saison 1

Par Cinecomca @cinecomca

SYNOPSIS

“Kimmy est une jeune femme qui décide, après 15 ans de présence dans une secte apocalyptique, de recommencer sa vie à New York.”
(Source : Netflix)

LA SERIE

Créateurs : Tina Fey et Robert Carlock
Réalisateurs : Tristram Shapeero, Beth McCarthy-Miller, Linda Mendoza, Michael Engler, Nicole Holofcener, Todd Holland, Jeff Richmond, Ken Whittingham
Scénario : Tina Fey & Robert Carlock, Sam Means, Jack Burditt & Robert Carlock, Jack Burditt & Tina Fey, Allison Silverman, Dan Rubin & Lon Zimmet, Robert Carlock, Meredith Scardino, Jack Burditt, …
Nombre d’épisodes : 13
Diffusion : Netflix
Casting : Ellie Kemper, Tituss Burgess, Carol Kane, Jane Krakowski, Sara Chase, Lauren Adams, Sol Miranda

Diffusion sur Netflix de la saison 1 le 6 mars 2015

CRITIQUE

Une nouvelle série des créateurs de 30 Rock ? Avec Ellie Kemper de The Office dans le rôle principal et Jane Krakowski de 30 Rock dans un rôle secondaire ? Voilà le genre de pitch qui avait attiré notre attention lors de l’annonce de la diffusion de la série par Netflix et non NBC en 2014. Un cocktail qui allait sûrement beaucoup nous plaire. Est-ce que ce fut le cas ?

Malgré quelques petites faiblesses, Unbreakable Kimmy Schmidt s’avère être une sitcom en single camera très divertissante avec une héroïne et des seconds rôles très attachants, et un humour dans la lignée de 30 Rock qui réussi à nous faire rire.

On aurait pu s’attendre à ce que la plupart de la série tourne autour de Kimmy et de son adaptation au nouveau monde dans lequel elle vit, mais heureusement, la série a décidé de ne pas se focaliser dessus. Alors oui, de nombreuses blagues sur l’utilisation d’ordinateurs, téléphones, références culturelles sont faites tout le long de la saison, mais ce n’est pas l’ingrédient principal de l’humour.

Au lieu de cela, Unbreakable Kimmy Schmidt se concentre sur les problèmes personnels et professionnels de nos trois protagonistes principaux : Kimmy Schmidt, Titus Andromedon et Jacqueline Voorhees. Ellie Kemper campe (désolé pour le choix du verbe) à perfection ce rôle de “mid-country girl” essayant de s’adapter à la vie dans la mégalopole new-yorkaise. Naïve, oui, mais positive et toujours prête à aider les autres. Clairement, le personnage qui nous a fait le plus rigoler est celui de Titus Andromedon joué par Tituss Burgess. Un personnage qui est toujours dans l’exubérance, l’exagération, qui n’hésite pas à chanter dès que possible et qui permet aussi de jouer et casser sur les clichés par la comédie sur les noirs et/ou gays. Pour finir, quel plaisir de retrouver Jane Krakowski dans un rôle qui lui va si bien et qui nous fait énormément rire lorsqu’elle se retrouve en dehors de son environnement de richesse.

Face à ce trio d’acteurs très bons, on retrouve une bonne palette de seconds rôles et/ou guests ainsi que de plus mauvais. La grosse déception est bien Carol Kane jouant le rôle de la propriétaire de l’appartement qui ne sert pas vraiment à grand chose, son personnage n’étant pas vraiment travaillé et n’intervenant pas directement dans l’histoire. Mais nous avons eu droit lors de cette saison a Nick Kroll, Martin Short, Ki Hong Lee, Jon Hamm, Tina Fey et Jerry Minor, etc. Beaucoup d’apparitions qui font très plaisir et qui rajoute du charme à la série.

Nous avions assez rapidement accroché à la série (en rajoutant le générique très catchy qui reste en tête pendant un certain temps – à retrouver plus bas), mais on ressent clairement l’amélioration de la série au fur et à mesure que les épisodes avancent. Les personnages prennent du caractères, l’humour s’affine et on s’attache donc à leurs aventures. Un humour qui n’est pas étranger au fan de 30 Rock. Un humour qui jongle entre humour de situation et dialogues intelligemment écrits avec énormément de références à la pop-culture américaine. Tout comme 30 Rock, il y en a quelques unes qui nous ont échappé. Mais dans l’ensemble, la série nous a beaucoup fait rire.

Il n’est pas étonnant de retrouver Jeff Richmond, le mari de Tina Fey, en tant que compositeur de la musique de la série. On ressent clairement son travail qui puise dans la musique de 30 Rock. On a même l’impression que celle-ci est plagiée. Et c’est clairement l’élément qui me mettait dans la tête 30 Rock pendant que nous regardions la série. Mais le générique de The Gregory Brothers et Mike Britt est absolument génial car il sert aussi d’introduction lors du premier épisode.

Comme vous avez pu le comprendre, Unbreakable Kimmy Schmidt est une très bonne sitcom, dans la lignée de 30 Rock avec un humour à double facettes et un trio d’acteurs absolument bluffant. En rajoutant une histoire simple mais sympa et un générique entêtant, on obtient une série que l’on vous conseille en attendant la saison 2.

GENERIQUE

BANDE-ANNONCE

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