Quentin de Jubécourt, en compétition mercredi 8 avril, nous parle du C.L.A.C

CLAC1

Mercredi 8 Avril à 19h30, Certains L’Aiment Court (C.L.A.C.), concours de courts-métrages qui met en compétition de jeunes réalisateurs de la région lyonnaise se déroulera  à l’ UGC Ciné Cité Confluence .

L’événement se déroulera en 3 parties :

  • de 16h à 17h se tiendra une conférence sur le thème «Comment créer sa société de production de cinéma?» animée par Sébastien Aubert, diplômé de l’EM Lyon et fondateur de la société de production «Adastra Films».
  • Ensuite, une rétrospective de courts-métrages sur le thème «La première fois», en partenariat avec le Sydney Underground Film Festival, sera projetée.
  • A 19h39, ce sera ensuite l’heure de la cérémonie à proprement parler, avec la projection de la sélection et la remise des prix par le jury. 12 courts métrages seront en compétition cette année. Un cocktail en présence du jury permettra ensuite aux spectateurs, participants et professionnels d’interagir.

Afin de mieux comprendre la motivation des 12 jeunes réalisateurs sélectionnés, Journal Cinéphile Lyonnais vous propose une interview de Quentin de Jubécourt, lauréat du Prix du Scénario l’année dernière et de nouveau en compétition cet année.

Peux-tu nous parler de ton parcours?

J’ai suivi une formation en cinéma et audiovisuel à Villeurbanne. Actuellement, je suis en postproduction d’un film médiéval tourné l’année dernière que j’ai écris et réalisé, sur lequel je travaille depuis bientôt trois ans. C’est déjà la deuxième fois que tu participes au C.L.A.C., qu’est ce qui te donne envie de participer à ce concours?
Le CLAC est encore un jeune concours. Ce qui me plaît le plus, c’est de voir la qualité des films qui y sont diffusés évoluer d’année en année. Personnellement, à partir du moment où une histoire me tient à coeur, je n’ai besoin d’aucune raison supplémentaire pour faire le film. Mais c’est vrai que quand tu sais à l’avance que ton film sera diffusé à l’UGC, ça t’aide à motiver ton équipe.« La Première Fois », c’est un thème qui t’inspire?
Pas du tout ! Il m’a fallu deux semaines pour trouver l’idée du film et pondre une première version du scénario, là où j’avais écrit ceBlanchelui de l’année dernière en une soirée. En fait le plusdur est de mettre de côté tous les clichés et d’éviter les solutions de facilité. Et avec ce thème-là les clichés sont légion. Après, ce que je trouve intéressant dans les thèmes c’est de voir la manière différente dont chacun va le traiter. Tous les films ont un point commun, et pourtant aucun ne seressemble. En ce qui me concerne, j’ai préféré questionner le spectateur sur le résultat d’une première fois plus que sur cette première fois en elle-même. J’ai créé une opposition entre deux personnages et je laisse le spectateur se poser des questions de lui-même par rapport à ça. Ça permet à chacun de comprendre le film différemment, de la même manière que chaque réalisateura compris le thème différemment.Quentin de Jubécourt présentera BLANCHE, lors de la compétition mercredi 8 avril.

« Le jour où Blanche apprend qu’elle est atteinte d’une maladie incurable, sa vie bascule. Alors qu’elle doit désormais rester enfermée entre les murs d’un hôpital, son mari médecin va tout faire pour qu’elle s’habitue à sa nouvelle vie, mais c’est autre chose que Blanche recherche. »

Nous vous proposons de visionner Céleste, le court-métrage écrit et réalisé par Quentin de Jubécourt, et Lauréat du prix du meilleur scénario l’an dernier : 

Plus d’informations sur le festival  http://clac-festival.com