SYNOPSIS
“Après la mort de son père, Ella se retrouve seule face à sa belle-mère et ses filles méprisantes. Elle se retrouve à leur merci mais reste courageuse et bonne. Le soir du bal au Palais, pour lequel tout les jeunes filles ont été conviée Ella se retrouve défendue d’y assister…”
LE FILM
Réalisation : Kenneth Branagh
Scénario : Chris Weitz
Casting : Lily James, Cate Blanchett, Richard Madden, Holliday Grainger, Sophie McShera …
Sortie française le 25 mars 2015
CRITIQUE
Après “Alice aux Pays des Merveilles” et “Maléfique”, je me suis décidée à continuer dans la lignée des adaptations live de Disney en allant voir “Cendrillon”. N’ayant pas particulièrement aimé “Alice aux Pays des Merveilles” mais ayant été davantage séduite par “Maléfique”, je me suis dit pourquoi ne pas lui donner sa chance aussi, sans vraiment m’attendre à grand chose non plus. Que vaut Cendrillon par rapport aux autres (et au dessin-animé original) ?
Je n’ai pas été conquise par le film. Il n’est pas mauvais, mais il n’a rien de bien fou. Contrairement aux deux autres films en live-action, Cendrillon n’innove en rien par rapport au film d’animation de 1950. L’histoire y correspond totalement. L’histoire reste belle, mais ce qu’on oublie parfois c’est que ce qu’on aime en animation ne rend pas forcément la même chose en prise de vue réelle. Et là, on se retrouve dans ce cas là.
A mon avis, le film plaît aux enfants car tout comme le film d’origine, c’est une belle histoire de princesse, mais adulte, on remarque davantage les situations niaiseuses et les répliques pas du tout naturelles. Je pense particulièrement à la scène de la balançoire où le prince invite Cendrillon à s’asseoir dessus.
Pour ce qui est du casting, celui-ci convient très bien au film. On se fait très vite à l’idée de Kate Blanchett, Holliday Grainger et Sophie McShera dans les rôles de belle-mère et belles-soeurs méprisantes et trop imbues d’elle même. Lily James joue très bien cette cendrillon sage et toujours positive (on aurait bien aimé un peu plus de personnalité peut-être, quand elle se retrouve seule). Le principal bémol pour moi a été le prince …(Le comble pour une fille, n’est-ce pas ?)
Il joue bien, mais parfois ses expressions du visage, ou peut-être l’angle de la caméra, lui donnent d’une certaine manière un regard mauvais et retire de son charisme et son allure de prince. C’est peut-être voulu, mais je ne me le représentais pas de cette manière, du coup j’ai été un peu déçue. (Et puis Richard Madden sans barbe est quand même moins mignon …)
Ce que je craignais le plus, c’était toutefois la représentation des souris et de marraine la bonne fée. Pour le coup, là, c’était une bonne surprise. Kenneth Branagh en a pas trop fait. On se rend bien compte que les souris parlent et aident Cendrillon, mais le fait qu’on ne les comprenne pas crée du réalisme tout en gardant un peu de magie.
En ce qui concerne marraine la bonne fée jouée par Helena Bonham Carter, le personnage arrive à nous faire sourire et le ton donné par le personnage donne de la légèreté à la transformation du carrosse, des chevaux, du cocher et des serviteurs.
En fin de compte Cendrillon n’est pas vraiment mauvais, c’est plutôt que un beau film d’animation ne donne pas forcément un beau film de prise de vue réelle. C’est un peu “trop” dans l’ensemble, même si certains éléments sympathiques sont bien présents. Je le conseillerais uniquement pour des enfants.