Mardi 26 mai à 20h30, pour la clôture du Festival du cinéma israélien, le Cinéma Le Zola (Villeurbanne) propose en avant première la projection de Fin de Partie.
Toutes les informations concernant la séance sur www.lezola.com
Réalisation : Sharon Maymon, Tal Granit
Avec : Ze’ev Revach, Aliza Rosen, Ilan Dar
Israël/ Allemagne, 2015, 1h35
Date de sortie 3 juin 2015
Ophir (César Israélien) du meilleur acteur pour Ze’ev Revach, sélection à la Mostra de Venise 2014.
Synopsis
Cinq pensionnaires d’une maison de retraite de Jérusalem, ne supportent plus de voir leur ami malade souffrir. A la demande insistante de son épouse, ils se décident à construire une « machine pour mourir en paix » qui conduira le pauvre homme vers l’au-delà. Mais forcer le destin ne se révèle pas si simple.
« Une comédie douce-amère sur un sujet grave, traité avec beaucoup de finesse et d’humour. »
A propos du film
Sharon Maymon revient 5 ans après Sumô, avec Fin de partie. Les deux longs-métrages ont un sujet commun,ils traitent tous deux d’un groupe de personnes qui prend une décision commune. Dans le premier film, on suit plusieurs individus en surpoids qui décident d’arrêter le régime qu’ils ont commencé à suivre, pour devenir des sumos. Aujourd’hui, ce nouveau long métrage de la réalisatrice évoque le choix de plusieurs retraités de venir en aide à leur ami souffrant et souhaitant en finir avec la vie. C’est ainsi qu’ils vont mettre au point une machine afin de soulager leur compagnon et le faire partir en paix.
L’idée de créer une oeuvre autour d’une histoire qui traite de la fin de vie, provient de la grand-mère de l’ex-compagnon du metteur en scène Tal Granit. Celle-ci avait 89 ans et souffrait d’un cancer. Alors qu’elle venait de faire un arrêt cardiaque, l’équipe médicale a essayé de la réanimer pendant une heure, ce qui sembla totalement absurde pour la famille qui était présente.
Le scénario a été écrit sur une période de cinq ans, où Sharon Maymon et Tal Granit ont tout fait ensemble, l’écriture, la réalisation, le dialogue avec les comédiens sur le tournage.
Les deux cinéastes défendent le fait d’évoquer la mort sous la forme d’une comédie, car ils pensent qu’un message passe mieux auprès des spectateurs lorsque l’humeur est à la plaisanterie. Le duo indique que lorsque nous rions, l’esprit est plus ouvert.
Les réalisateurs de Fin de partie expliquent la genèse du film et le choix de la comédie douce amère pour parler de la fin de vie : ici