Comédie hollywoodienne des années 40, My man Godfrey a acquis au film des années le statut de film culte.
Lundi 18 mai à 20h30 au Korova Bar, projection de Mon homme Godfrey (G. La Cava, 1936_1h34-NB)Avec William Powell, Carole Lombard, Alice Brady
Synopsis et détails
Irene et Cornelia sont deux soeurs vivant très aisément dans les quartiers chics de New York. Elles font un jour la rencontre de Godfrey, un aristocrate devenu SDF après la crise économique. Prises de sympathie envers lui, elles lui proposent de travailler pour elles comme maitre d’hôtel. L’homme accepte et se montre parfait dans ses services. Peu à peu, Irene et lui commencent même à développer des sentiments amoureux l’un envers l’autre…Cornelia, la sœur d’Irène, éprouve rapidement par contre une véritable aversion pour Godfrey, et lorsqu’un collier de perle disparaît, elle tente de le faire accuser du vol.
Oscars 1937
William Powell fut nommé, lors de la 9e cérémonie des Oscars, pour l’Oscar du meilleur acteur, Mischa Auer pour celui du meilleur acteur dans un second rôle, Carole Lombard pour celui de la meilleure actrice, Alice Brady pour celui de la meilleure actrice dans un second rôle, Gregory La Cava pour celui du meilleur réalisateur et enfin Eric Hatch et Morrie Ryskind pour celui du meilleur scénario. Les Oscars de 1937 marquent également l’introduction des catégories du meilleur acteur et de la meilleure actrice dans un second rôle. Mon homme Godfrey est aussi le seul film à avoir été nommé dans six catégories, et qui n’en a, au final, remporté aucune.
Gregory La Cava fait partie des cinéastes de comédies qui se sont illustrés dans les années 1920/30, A l’époque, sa réputation le plaçait au niveau d’un Leo McCarey. Mais, ses films ont au fil des années disparu du circuit et sont aujourd’hui encore peu diffusés. Mon homme Godfrey fait partie des films qui constituent à la fois la partie de la carrière la mieux connue du cinéaste et un sommet de la comédie américaine. N’hésitez pas à découvrir d’autres films du réalisateur comme Mon mari le patron (She Married a Boss, 1935), Pensions d’artistes (Stage Door, 1937) et La Fille de la Cinquième Avenue (Fifth Girl Avenue, 1939).
Gregory La Cava parle dans ces films du désastreux fossé qui sépare les privilégiés des laissés-pour-compte. Il montre une Amérique scindée en deux entités totalement irréconciliables : tandis que les pauvres cherchent leurs moyens de subsistance dans les détritus rejetés par les riches, ceux-ci se lancent dans des jeux délirants dans lesquels un clochard rapporte 20 points lorsqu’une chèvre compte pour 10
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