Mardi 19 mai à 20h30.Les Alizés 214 Av Franklin Roosevelt à Bron
Le débat /discussion sera prolongé autour d’un thé à la menthe et de gâteaux orientaux.
LE CHALLAT DE TUNIS de Kaouther Ben Hania (ACID CANNES 2014)
Synopsis:
Partant d’un fait divers en 2003, devenu légende urbaine en Tunisie comme dans plusieurs pays du Moyen-Orient, le challat de Tunis, cet homme mystérieux qui aurait agressé plusieurs femmes tunisiennes de sa lame de barbier, habillées, selon lui, trop à l’occidentale. En ville une rumeur court, un homme à moto, armé d’un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route. On l’appelle le Challat, « la lame ». Les faits se sont déroulés alors que le président Ben Ali était au pouvoir. L’enquête se mène après le soulèvement populaire de 2011.
Fait divers local ? Manipulation politique ? D’un quartier à l’autre, on en plaisante ou on s’en inquiète, on y croit ou pas, car tout le monde en parle… Sauf que personne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, sur fond de post-révolution, les langues se délient. Une jeune réalisatrice décide d’enquêter pour élucider le mystère du Challat de Tunis. Ses armes: humour, dérision, obstination.Elle dresse ici, dans un film d’une durée d’1h30, le portrait d’une société tunisienne en pleine effervescence où le corps féminin reste un enjeu de taille.https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=E6TACThJheM
Prix FIPRESCI – Festival du Film d’Amiens
Bayard d’Or – Festival du Film Francophone de NamurMention Spéciale du jury, Prix des étudiants – Med Film Festival, Rome
Meilleur Film, Meilleure Réalisatrice- Beirut Film Festival
Prix spécial du jury – Festival Cinéma Méditerranéen de Bruxelles
PRESSE:
Très drôle, bien qu’assez terrifiant sur le fond, cet ovni multiprimé dans les festivals, de Beyrouth à Alger en passant par Amiens et Namur, se joue constamment du vrai et du faux et interroge autant les spectateurs qu’il leur donne à voir.Isabelle Danel – PREMIÈRE
Fiction et réalité s’entremêlent pour mieux évoquer la complexité de la condition féminine dans les pays arabes. Le tout avec une ironie mordante.
Mathilde Blottière – TELERAMA
Transcendant remarquablement les genres cinématographiques, Le Challat de Tunis est un film certes déroutant, mais qui revendique une nouvelle fois le cinéma comme un art libre et libérateur.
Arthur Champilou – À VOIR À LIRE
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