On ne sait pas trop à quoi s’attendre avec ce Tomorrowland (en version anglaise), si ce n’est qu’il y a George Clooney et une jeune femme qui, je l’espère, fera son trou à Hollywood, retenez bien son nom, il s’agit de Brittany Robertson, apportant clairement ce renouveau au paysage cinématographique.
À la poursuite de demain vous embarquera dans un monde futuriste, où vous serez autant émerveillés que les personnages, courant vers un demain presque imaginaire, qui fait rêver, faisant appel à votre cœur et à vos yeux d’enfant.
Même si la fin est un peu facile et qu’on s’attendait à ce qu’elle soit grandiose, À la poursuite de demain ne s’offre pourtant pas un scénario des plus simples. En plus de thèmes très riches tournés sur les inventions, le futurisme, le courage, l’ambition, et notamment, le fait d’aller au bout de ses idées, de croire en soi (merci Disney de faire ressortir ce qu’il y a de meilleur en nous), l’environnement est très travaillé pour un sujet qui nous concerne tous : la destruction de notre planète par nos soins.
Le film s’oriente sur une certaine naïveté pas déplaisante via les traits de Casey (Brittany Robertson) qui joue avec beaucoup de sincérité et naturel, au point qu’on imagine aisément le même genre de réactions si nous étions à sa place. Un personnage dont la tête baigne dans les étoiles, mais qui n’en reste pas moins les pieds bien sur terre, notamment grâce aux aléas qui touchent sa famille. George Clooney apporte une seconde figure paternelle, plus autoritaire, plus drôle, plus bougonne et loufoque faisant un lien entre les différents espaces temporels.
Exercice assez compliqué que de parler d’À la poursuite de demain, il saura indéniablement plaire aux enfants, chez qui l’imagination tient encore une grande place dans leur quotidien, et aux adultes, chez qui, justement, la réalité a pris le dessus face à aux rêveries. En tout cas, il émerveillera. Pour faire plus simple, aller voir À la poursuite de demain, vous ne serez pas déçus !
Sortie en salles le 20 mai.