Mercredi 3 juin à 20h00, au Comoedia, soirée d’ouverture du Festival du Film Palestinien organisé par l’ERAP, avec la projection en avant première des Chebabs de Yarmouk, en présence du réalisateur Axel Salvatori-Sinz, Monsieur l’ambassadeur Hael El Fahoum, et d’Emad Burnat.
Invité d’honneur du festival, Emad Burnat, agriculteur palestinien et cinéaste, est le premier palestinien nommé pour l’ Oscar du meilleur long métrage documentaire avec Caméras Brisées.
Ce premier festival du film palestinien, initiative de la toute jeune association ERAP (échanges Rhône-Alpes Palestine), après avoir démarré sur Annecy en mai, se déroulera* du 3 au 12 juin dans une dizaine de villes de la région.Différents films seront diffusés dans les salles de différentes villes la région Rhône Alpes, Cinéma MJC Novel Annecy, Cinéma La Turbine Cran-Gevrier, cinéma VICTORIA Aix les Bains, Ciné Duchère Lyon, Cinéma comoedia Lyon, Clap Tarare, Fellini Villefontaine, La Mouche St Genis Laval , Cine Dyke du Puy en Velay, Cinémathèque de Grenoble etc.
Consultez la programmation du festival.
Toutes les informations sur la séance au www.cinema-comoedia.com
Les Chebabs de Yarmouk
Réalisé par : Axel Salvatori-Sinz
Documentaire
France, 2015, 1h18
Date de sortie : 18 mars 2015
Synopsis
Les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l’adolescence. Aujourd’hui au seuil de l’âge adulte, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont tous confrontés à des réalités complexes. Entre le besoin de liberté et l’appartenance au groupe, le désir de révolte et la perspective d’un vie bien rangée, les choix sont difficiles ; mais tout l’est plus encore quand on est réfugié palestinien dans le camp de Yarmouk, en Syrie.
A propos du film
C’est en 2006, alors qu’il est encore étudiant en anthropologie, qu’Axel Salvatori-Sinz fait la rencontre des jeunes chebabs de son documentaire. L’envie de faire un film sur cette bande d’amis lui est venue tout de suite, mais il a attendu d’avoir en poche un master en réalisation pour retourner à Yarmouk et raconter leur histoire, leur combat et leurs envies.
Pour tourner Les Chebabs de Yarmouk, Axel Salvatori Sinz a dû faire preuve d’une grande prudence. Il a ainsi décidé de voyager jusqu’à Beyrouth (au Liban) et d’arriver en Syrie par taxi, afin d’éviter les fouilles et la censure à Damas. Sur place, le jeune homme a habité dans un appartement aux côtés de ceux qui sont devenus ses amis et n’a filmé presque qu’à l’intérieur, n’ayant pas le droit de filmer dans les rues. Le réalisateur explique : « La clandestinité du tournage imposait de rester dans le camp et à l’intérieur des appartements ou sur les terrasses. Cette contrainte était donc pour moi le dispositif même du film. Par chance, l’essentiel du film a été tourné dans deux appartements situés sur les toits, ce qui me permet de filmer le camp depuis les immeubles.«
Le camp de réfugiés de Yarmouk existe depuis 1955. Il est aujourd’hui en partie détruit par les bombardements et bloqué par un embargo alimentaire depuis le début de la guerre.
Financement
Les Chebabs de Yarmouk a été financé en partie grâce à la plateforme de financement participatif Ulule.
Récompenses
Les Chebabs de Yarmouk a gagné, entre autres, l’Audience Award à l’IBAFF, le Festival International du film de Murcia, le Prix Regard Neuf pour le meilleur premier long métrage et la Mention spéciale du Jury interreligieux pour le Festival Visions du Réel en 2013 et le Grand prix du jury au festival Territoires en Images de 2014.