Ciné-club Enjeux sur Image:
Il était une fois en Yougoslavie
Cinéma Komunistous» .
Jeudi 18 juin à 20h00 au cinéma Opéra
6, rue Joseph-Serlin. Lyon 1er Presentation
Serbie – Documentaire – 2010 – 1h41 Réalisé par Mila Turajlic
Fiction ou documentaire ? La réalisatrice, Mila Turajlic, part à la recherche d’un cinéma disparu. Le projectionniste personnel de Tito, Leka Konstantinovic, est un guide exceptionnel dans l’univers du cinéma de la Yougoslavie. Des grands studios Avala de Belgrade, «les seconds en Europe après Cinecitta», aux grandes stars internationales (Orson Welles, Richard Burton, Yul Brynner) invitées par Tito sur l’île de Brioni, tout concourt à construire une histoire légendaire. Des films de partisans au festival de cinéma de Pula, Mila Turajlic réussit à construire, à partir des archives du cinéma yougoslave, «un film sur un pays qui n’existe plus».
La presse du 18 septembre :LA CROIX « Cinema Komunisto » : Tito et le cinéma, Hollywood à la mode yougoslave
» Derrière le titre Cinema Komunisto, il était une fois en Yougoslavie, se cache un formidable documentaire, folle aventure du 7e art telle que l’écrivit le maréchal Tito, à la tête d’une Yougoslavie transformée en un gigantesque Hollywood européen. »
TELERAMA « Quand la Yougoslavie explosa, Mila Turajlic n’avait que 10 ans. Voir mourir son pays natal de son vivant, tout le monde ne peut en dire autant… Que reste-t-il aujourd’hui de cet Etat balayé par l’histoire ? (…) En assemblant, dans un montage virtuose, extraits, archives inédites et entretiens avec les anciens protagonistes du « kino » des Balkans, la documentariste décortique l’édification d’un mythe politique en 35 mm. »
L’HUMANITE « La réalisatrice Mila Turajlic explore en détective les histoires conjointes de la Yougoslavie et de son cinéma. Un pays qui n’existe plus et dont toute image risque de disparaître. »
LE FIGARO MAGAZINE « Dans un formidable documentaire multi-récompensé, Mila Turajlic fait revivre ces temps et ces lieux aujourd’hui à l’abandon, avec images d’archives et témoignages. Le plus étonnant? Celui du projectionniste personnel de Tito, qui se souvient avoir montré plus de 8000 films au maréchalissime »
STUDIO CINE LIVE « Mila Turajlic ne cache rien. Ce voyage initiatique au cœur de la grande mise en scène dirigée par Tito, ce réalisateur sans caméra, prouve qu’il y a de bons restes dans ce qu’était le cinéma yougoslave. Le savoir-faire de Mila Turajlic en est la plus belle preuve. »
PREMIERE « Consignant des souvenirs appelés à disparaître, le documentaire raconte ce pays comme une fiction. Malgré une fin elliptique, ce point de vue passionne »