Laissez moi vous dire que cette première journée a été très agréable. Une salle presque vide à 14h pour le premier film de la journée, mais les quelques personnes présentes étaient fort réceptives à la poésie du film de Hal Ashby. Un peu plus de monde pour le film des frères Safdie qui sont venus le présenter dans une bonne humeur communicative. Une première approche dans leur cinéma dans lequel on sent les influences de Cassavetes, mais pas que. Quelques bonnes idées, pas toujours entièrement exploitées, mais une émotion bien présente revendiqué par les réalisateurs.

Quel bonheur de revoir BIENVENUE MISTER CHANCE au #CEFF2015, plus actuel que jamais, me faisant arborer un sourire triste quand vient la fin

— Le Barberousse (@LucasGuthmann) 10 Juin 2015

Avec Cassavetes en influence les frères Safdie offrent un film qui sait aller au-delà mais déçoit tout de même un peu. #LennyAndTheKids

— Le Barberousse (@LucasGuthmann) 11 Juin 2015

Puis est venu le moment tant attendu. La redécouverte de Sorcerer de William Friedkin dans une version remontée par le réalisateur dans une copie magnifique à tous les points de vue. Le réalisateur est arrivé pour présenter son film, et a plaisanté avec le public en vrai showman, à l’américaine, une aisance remarquable, et une vrai envie de partage. Craintif que quelques spectateurs ne quittent la salle ils nous souhaitent une bonne séance. Abasourdi par le film personne ne la quitta, et presque les 2/3 des spectateurs restèrent pour échanger autour de la carrière du monsieur pendant plus d’une heure.

Laissez moi vous dire que #SORCERER n’a rien perdu de sa superbe, bien au contraire. Une restauration parfaite. Merci @larabbiafilms #CEFF

— Le Barberousse (@LucasGuthmann) 11 Juin 2015

Jamais un film n’a été aussi riche de des excès. Une maîtrise totale pour une intensité maximale. Leçon de cinéma. #Sorcerer #CEFF2015

— Le Barberousse (@LucasGuthmann) 11 Juin 2015

Pour cette journée je ne saurais que trop vous conseiller de voir ou revoir le superbe Gerry de Gus Van Sant, suivi de la conférence Le Désert tenue par Christophe Beney. Et d’enchainer si vous avez le temps avec la master class de Josh et Benny Safdie, suivi de la projection de leur dernier film Heaven Knows What. Pour ma part je vais découvrir mon premier film de la sélection officielle, The Road Within de Gren Wells qui a beaucoup plu à sa projection d’hier soir, dans lequel on retrouve le jeune Robert Sheehan qu’on avait un peu perdu de vue depuis Misfits. Ensuite je continuerai avec un autre bon film de Friedkin Cruising – La Chasse avec Al Pacino, en vous laissant une petite bande-annonce ci-dessous afin de vous faire envie.

Aisance innée. William Friedkin fleuron du stand-up américain. #LTs pic.twitter.com/PgLnBg2GB0

— Le Barberousse (@LucasGuthmann) 11 Juin 2015