La journée d’hier fut placée sous le signe de Friedkin une nouvelle fois, et la dernière. J’ai assisté à deux films du réalisateur.
Revoir aujourd’hui #ToLiveAndDieInLA, magnifique portrait d’une époque révolue, c’est se rendre compte de l’immense influence qu’il a été.
— Le Barberousse (@LucasGuthmann) 12 Juin 2015
Vraie joie de redécouvrir sur grand écran To Live And Die In L.A. (Police Fédérale Los Angeles), le buddy movie par excellence, parfois moqué, souvent imité, et probablement jamais égalé. Un film dont on retrouve des traces partout dans la pop culture jusqu’à aujourd’hui encore. Une histoire simple, d’amitié, et de revanche, à base de courses poursuites à pieds, en voiture, trahison, couché de soleil, faussaire, la liste est longue. Une copie 35mm qui crache bien avec pas mal d’image en moins, mais qui ne gâche rien au plaisir. Puis la nuit Friedkin – enfin plutôt la soirée – continuait avec BUG, que je découvrais, et quelle réussite. William Friedkin au sommet de son art, plus anarchiste que jamais. Un film moderne dans sa résonance politique, et dans sa mise en scène. Une quintessence du cauchemar américain. En quelques plans le réalisateur met en place ce huis clos qui enferme ses personnages et les spectateurs avec lui, pour monter crescendo dans l’angoisse. Ashley Judd et Michael Shannon forment un duo des plus terrifiants, et montre une belle palette de leur jeu d’acteur. Un thriller ambitieux qui arrive à nous émouvoir.
Son obsession de laisser son récit ouvert à différentes interprétations se caractérise parfaitement avec #BUG #LT
— Le Barberousse (@LucasGuthmann) 12 Juin 2015
Après ça impossible d’enchaîner avec #LExorciste ! — Le Barberousse (@LucasGuthmann) 12 Juin 2015
Aujourd’hui vous pourrez voir pas moins de 6 films en compétitions dont 1 documentaire. Pour ma part j’ai fait mon choix je vais voir Nasty Baby de Sebastian Silva dont voici le synopsis :
Nasty Baby est l’histoire de Freddy et Mo, un couple de Brooklyn qui, pour avoir un enfant, se fait aider par une amie, Polly. Le film suit l’aventure du trio vers la parentalité, et son quotidien dont l’équilibre est de plus en plus menacé par «L’évêque», un voisin qui les harcèle. La situation prend un tournant dramatique qui vient alors compromettre tous leurs projets.
#NastyBaby entretient l’inquiétante étrangeté, joue des prémonitions, emprunte des chemins de traverse et bouleverse les repères du public.
— Fabien Randanne (@fabrandanne) 12 Juin 2015
Extrait de Nasty Baby de Sebastian Silva
https://www.youtube.com/watch?v=_XiWtHWcJ1M
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