Rome 1970, le chef de la brigade criminelle tue sa maitresse avec laquelle il entretenait une relation malsaine ; reconstituant ensemble pour leurs ébats amoureux des scènes de crime et de viol réels. Ce ponte de la police par ce meurtre veut démontrer que la société n’osera l’envisager comme un possible coupable malgré tous les indices qu’il sème volontairement sur son passage. Prouver que la loi offre une impunité aux puissants est le but qu’il poursuit.Le thème est aguicheur mais traité avec beaucoup trop de grotesque. Gian Maria Volonté, le policier, en fait des tonnes, l’intrigue finit par perdre de son sens et à virer complètement à l’absurde. On pourrait admettre, et çà marche un temps dans le film, que ce personnage outrancier et exubérant est un schizophrène, un policier à la personnalité infantile. Mais çà ne tient pas le choc des 1h50.Critique du pouvoir ostentatoire et didactique dont on sort peu convaincu… l’engagement politique était pourtant fort… Une déception comblée pour partie par le thème musicale lancinant d’Ennio Morricone.
Sorti en 1970