Crise familiale
Aux Arcs, une famille suédoise passe une semaine au ski afin que le père à la vie professionnelle bien remplie puisse partager quelques moments avec ses enfants. Au deuxième jour, une avalanche déclenchée et mal maitrisée dévale en direction du resto où la petite famille déjeune. Le père pris de panique prend ses jambes à son coup laissant en plan femme et enfants. Plus de peur que de mal… sur l’instant, car la fuite du père ne se préoccupant pas des siens va faire l’effet d’un tsunami sur les siens et même contaminé un couple rencontré lors du séjour.Le pitch est hyper attrayant pour un film aux ressorts psychologiques intelligents. A partir de cet événement considéré comme anodin car sans conséquence pour le père de famille ; des crises larvées, des secrets bien cachés vont surgir. La mère de famille attend de lui qu’il reconnaisse sa défaillance afin qu’elle soit reconnue comme légitime dans les doutes qu’elle porte envers lui. Mais pour lui l’aveu de cette défaillance pourrait le fragiliser dans sa posture masculine et protectrice et entrouvrir une brèche dans ses faiblesses. Tout le thème du film est là mais aussi sur la place de la paternité dans la famille moderne. Donc 2h pour faire le tour du sujet, c’est un peu long malgré l’intelligence du traitement des situations ; mais aussi l’hésitation entre crise de la masculinité ou crise de ménage n’est jamais tranchée. Primé à Cannes 2014 dans la section « Un certain regard » ; après une mise en place séduisante ; la suite se révèle un peu trop cliché voire grossière. Dès la rédemption du père, on est dans une lourdeur artificielle. Faut même s’enchainer le dernier jour du séjour où le père met lui-même en péril les siens afin de pouvoir les sauver et se retrouver positionner en tant que protecteur.Négation, culpabilité, rédemption : intéressant mais lassant dans la dernière demi heure
Sorti en 2015
Aux Arcs, une famille suédoise passe une semaine au ski afin que le père à la vie professionnelle bien remplie puisse partager quelques moments avec ses enfants. Au deuxième jour, une avalanche déclenchée et mal maitrisée dévale en direction du resto où la petite famille déjeune. Le père pris de panique prend ses jambes à son coup laissant en plan femme et enfants. Plus de peur que de mal… sur l’instant, car la fuite du père ne se préoccupant pas des siens va faire l’effet d’un tsunami sur les siens et même contaminé un couple rencontré lors du séjour.Le pitch est hyper attrayant pour un film aux ressorts psychologiques intelligents. A partir de cet événement considéré comme anodin car sans conséquence pour le père de famille ; des crises larvées, des secrets bien cachés vont surgir. La mère de famille attend de lui qu’il reconnaisse sa défaillance afin qu’elle soit reconnue comme légitime dans les doutes qu’elle porte envers lui. Mais pour lui l’aveu de cette défaillance pourrait le fragiliser dans sa posture masculine et protectrice et entrouvrir une brèche dans ses faiblesses. Tout le thème du film est là mais aussi sur la place de la paternité dans la famille moderne. Donc 2h pour faire le tour du sujet, c’est un peu long malgré l’intelligence du traitement des situations ; mais aussi l’hésitation entre crise de la masculinité ou crise de ménage n’est jamais tranchée. Primé à Cannes 2014 dans la section « Un certain regard » ; après une mise en place séduisante ; la suite se révèle un peu trop cliché voire grossière. Dès la rédemption du père, on est dans une lourdeur artificielle. Faut même s’enchainer le dernier jour du séjour où le père met lui-même en péril les siens afin de pouvoir les sauver et se retrouver positionner en tant que protecteur.Négation, culpabilité, rédemption : intéressant mais lassant dans la dernière demi heure
Sorti en 2015