Djoolien est de retour sur le blog (ça ne sera pas la dernière fois) ! Le veinard a eu la chance de voir Les Minions avant sa sortie (je suis à peine frustrée). S’est-il transformé en banane après le visionnage ?
Notre trio part donc à l’aventure afin de trouver LE maître à servir, et cette quête va leur faire voir du pays ! Direction New York et sa jungle urbaine, Orlando et enfin Londres pour se frotter à la monarchie anglaise. Tous ces changements de décors amènent une vraie dynamique au film, rythmant le scénario, sans nous laisser le temps de s’ennuyer.
L’histoire ancrée dans les années 60 donne un effet visuel assez inédit pour un film d’animation, avec des scènes assez décalées et particulièrement appréciables. La bande son est tout logiquement inspirée des 60’s avec, excusez du peu : Jimi Hendrix, The Beatles, The Turtles, The Who, The Doors ! Un régal !
L’animation des Minions est bluffante, on ne comprend pas très bien ce qu’ils disent, un mélange de Français/Italien/Espagnol/non défini (même en VO), pourtant leurs expressions et leur mimiques nous permettent de très bien les comprendre, superbe ! L’histoire des Minions nous fait penser à une critique de la société où pour survivre, le faible va se placer sous le joug du plus fort, pas par contrainte, mais par choix pour continuer d’exister/survivre, quitte à y perdre un peu de soi.
Les Minions est une jolie réalisation, on pourrait s’attendre à rire non stop, mais ce n’est pas le cas. Certains seront déçus, mais ce vide est largement comblé par l’action, la découverte, et les petites séquences d’émotion. Pas de mauvaise surprise du côté des blagues, rien de potache, parents et enfants y trouveront des références qui leur parleront. Ce film nous démontre un joli savoir faire et on en ressort quand même avec la banana !
Sortie en salles le 08 juillet.
Djoolien
PS : Retrouvez le dictionnaire Minion – Français pour ne pas être largué pendant le film !