Abordons aujourd’hui un des gros sujets qui fâchent les aspirants scénaristes: la dure confrontation aux lois du marché… 😉
Lorsqu’un jeune auteur décide de devenir scénariste, c’est en général de sa propre initiative, parce qu’il/elle a une idée qui lui semble géniale, un sujet qui lui parle, et plus ou moins autobiographique. Ce premier scénario, il est cher au jeune auteur de par sa thématique donc, mais aussi parce qu’il/elle y a mis tout son coeur, que ce texte représente un accomplissement: passer de la théorie à la pratique, arriver au bout de ces fichues 90/100 pages.
Vous êtes venu(e) à bout de ce premier scénario, bravo, il y a vraiment de quoi être fier(e). Mais autant vous y faire: vous ne le vendrez pas comme va vous l’expliquer la dame:
Je sais, la pilule est amère, pourtant Lee Jessup a entièrement raison, et croyez-le ou non, c’est plutôt une bonne chose. Quand vous aurez cinq ou dix ans de carrière et relirez par hasard ce précieux texte, vous serez sans doute soulagé(e) qu’il ait fini sa carrière dans un tiroir. 😉
Le premier spec-script, et bien souvent les second et troisième, n’ont pour vocation que de vous apprendre à devenir un bon scénariste, ce qui n’est déjà pas une mince affaire. La route sera longue et jalonnée d’échecs, ça fait partie du jeu. C’est le métier qui rentre.
Copyright©Nathalie Lenoir 2015