Lorsqu'il fait la connaissance de Maria Altmann, un jeune avocat de Los Angeles est loin de se douter de ce qui l'attend... Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l'aider à récupérer l'un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d'Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille ! D'abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l'invasion nazi, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu'à sa fuite aux Etats-Unis. Mais l'Autriche n'entend évidemment pas rendre la " Joconde autrichienne " à sa propriétaire légitime... Faute de recours, ils décident d'intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l'Histoire.
La Femme au Tableau est le nouveau film de Simon Curtis (My Week with Marilyn) qui s'inspire ici d'une histoire vraie centrée sur Maria Altmann - dont le rôle est tenu par Helen Mirren - une femme qui rêve récupérer ses tableaux de Gustav Klimt volés par les nazis pendant la seconde guerre mondiale.
Le rôle principal étant initialement prévu pour Andrew Garfield, mais on n'est pas mécontent que Ryan Reynolds est réussi à lui piquer la place. Car l'acteur, même si le film n'est pas grandiose, possède une présence qu'on aime bien et la tête de l'emploi. Egalement heureux de notre mamie officielle Helen Mirren qui est adorable et sérieuse. Mais point négatif pour Daniel Bruhl qui ne sert strictement à rien dans le film et à Charles Dance qui n'est présent que pour sa promenade quotidienne à Hollywood. On aperçoit également Katie Holmes dans le film, dans un rôle qu'on ne retient pas vraiment.
Le film est généralement bon et propose une histoire inédite vu principalement dans des documentaires. Celle des tableaux du célèbre peintre Gustav Klimt, dérobé par les nazis durant la Seconde Guerre Mondial et plus particulièrement le " " , que Portrait d'Adele Bloch-Bauer IMaria Altmann (Helen Mirren) souhaite se voir restituer. C'est donc derrière une histoire familiale profonde, que cette rescapé de la shoah va tenter de récupérer le tableau qui est normalement à elle. Le film se déroule donc en 1998 et est partagé avec plusieurs flash-back autour de Maria et sa course contre la montre pour ne pas être victime des nazis. Beaucoup d'ellipses temporelles sont utilisées dans la narration, ce qui engendre quelques conflits non retravaillés en post-production tel que l'affiche du film Les Gardiens de la Galaxie ou encore des erreurs de temporalités énormes et non cohérente par rapport aux faits.
Le biopic reste cependant intéressant sur une histoire précise plutôt méconnue.
" Un biopic intéressant bien que facile et dénué de sens par les nombreuses erreurs de temps ".