Genre : horreur (interdit aux - 16 ans)
Année : 2014
Durée : 1 heure
L'histoire : L'histoire de Rose, une photographe spécialisée dans le bondage, la dégradation, la déshumanisation et le meurtre de Freya, sa dernière victime.
La critique :
Voici un nouveau réalisateur du nom de Dustin Mills dont je vais vous parler sur ce blog. Il a signé des films comme Bath salt zombies, Kill that bitch ou encore Her name was torment. Attention spoilers : Le film commence avec une vue en mode caméra vidéo où nous voyons alternativement plusieurs modèles (deux femmes et un homme). Ces modèles sont menacés par une personne avec un pistolet, dont nous ne voyons pas le visage (mais nous savons que c'est Rose).
Le criminel mystérieux les oblige à se déshabiller tout en prenant des photos. Les personnes sont alors menottées, enchaînées ou attachées. Leur visages sont tuméfiés et baillonnés.
Le supplice peut enfin commencer. Rose oblige une de ses victimes à se couper la joue avec un ciseau. L'artiste perverse ira jusqu'à faire une plaie en forme de croix sur leur front et finira par les assassiner. Par la suite, Rose rencontre Freya, une jeune lesbienne souhaitant devenir modèle photo. Les deux jeunes femmes discutent et le courant passe tellement bien qu'elles s'embrassent et s'énamourent. Mais quelques instants plus tard, Rose drogue Freya avec une seringue. Freya se réveille dans une maison devant Rose qui lui montre enfin son vrai visage.
Freya se déshabille sous la menace de Rose qui commence à prendre quelques photos, cette dernière est fascinée par son nouveau modèle.
Freya subira les multiples perversions de Rose: elle est enchaînée, menottée et sera droguée à nouveau. Rose prendra des photos de Freya inconsciente. Après avoir s'être droguée à son tour, Rose se masturbera dans une pièce isolée. Rose, vétue uniquement d'une paire de collants, de gants et d'un masque en forme de crâne oblige alors Freya à se shooter aux acides.
Dans son délire, Freya se trouve dans une forêt où tous les feuillages sont roses. Elle tombe alors sur son sosie, son double onirique. Après être allée aux toilettes, Freya, sous la menace de Rose, doit se laver sous une eau bouillonnante. Rose pose nue avec sa victime baillonée, menottée et humiliée en la menacant avec son pistolet.
Elle la fera même poser avec des mots comme : "slut", "cunt" et "whore" écrits sur des feuilles de papier qu'elle agraphe sur le corps nu de Freya. Rose laisse plusieurs cicatrices en forme de croix sur le front de Freya. Néanmoins, cette dernière a enfin l'occasion de se venger de sa tortionnaire : elle se jette sur Rose en lui arrachant un morceau de son cou avec ses dents.
Elle quittera les lieux en emmenant l'appareil photo de la psychopathe, ainsi qu'un cahier contenant la liste de ses clients. Avec The hornets sting and the hell it's caused, Dustin Mills nous livre un film où l'humiliation est omniprésente. La réalisation est soignée et les acteurs sont convaincants. Les amateurs de nudité seront en terrain conquis. Seul petit bémol : la musique utilisée lors de la scène des feuilles de papier agraphés sur le corps de Freya est totalement hors sujet, vu l'ambiance du film laissant éventuellement penser que tout ceci est une blague.
J'avoue être un peu resté sur ma faim devant ce film, espérant 30 voire 40 minutes en plus (les meurtres du début du film aurait dû être rallongés). Malgré quelques petits défauts, The hornet's sting and the Hell It's Caused reste un très bon film de genre. Clairement, Dustin Mills est un réalisateur prometteur.
Note : 15/20