[Critique] – Sorcerer

Par Pulpmovies @Pulpmovies

Quatre étrangers de nationalités différentes, chacun recherché dans son pays, s'associent pour conduire un chargement de nitroglycérine à travers la jungle sud-américaine...
Un voyage au coeur des ténèbres...

Notre avis :

William Friedkin réalisateur de grands chefs-d'oeuvre comme L'Exorciste, La Chasse, French Connection ou encore du récent Killer Joe avait sorti en 1978 l'un de ses propres films préférés, Sorcerer - Le Convoi de la Peur - qui a le droit aujourd'hui à une nouvelle sortie dans une version Director's Cut inédite.


William Friedkin propose ici un remake du film de Henri-Georges Clouzot intitulé Le Salaire de la Peur (1953). Ainsi, tout comme l'original, Sorcerer s'inspire du roman de Georges Arnaud. Le film est soutenu par un casting international avec l'américain Roy Scheider (Les Dents de la Mer, The Punisher...), l'espagnol Francisco Rabal (Dagon, Le Jour et la Nuit...) et le français Bruno Cremer (Le Bon et les Méchants, l'Attentat...).

C'est avec un impressionnant tournage que William Friedkin nous refait découvrir son chef d'oeuvre renversant et rempli d'action. Avec une première partie introductive et assez longue, le film s'emporte comme l'un des meilleurs de sa génération. Sa réalisation fut assez dure et se fait ressentir par les scènes stupéfiante et les conditions précaires qu'on découvre au fur et à mesure de l'avancement du scénario. Vraiment proche du Salaire de la Peur - Henri-Georges Clouzot a d'ailleurs donné son accord pour la réalisation de ce remake - le film en est tout aussi bien, voir meilleur, que son prédécesseur, ce qui est se fait rare. Sa deuxième partie remplie de tension passe très vite et ne nous ennuie pas une seule seconde apportant beaucoup de stresse au spectateur, porté par une bande originale très puissante.

Dans un décor naturel décalé mêlant déserts presque chaotiques et jungles humide de l'Amérique central, Sorcerer est un film dramatique et d'aventure sombre aux images psychédéliques.

" Le film s'emporte comme l'un des meilleurs de sa génération "