[CRITIQUE] : Ted 2

[CRITIQUE] : Ted 2
Réalisateur : Seth MacFarlane
Acteurs : Mark Wahlberg, Seth MacFarlane, Amanda Seyfried, Jessica Barth, Giovanni Ribisi, Morgan Freeman, Dennis Haysbert, Patrick Warburton, Sam J. Jones, John Carroll Lynch, Liam Neeson,...
Distributeur : Universal Pictures International France
Budget : -
Genre : Comédie.
Nationalité : Américain.
Durée : 1h55min.
Synopsis :
Les deux meilleurs amis du monde vont cette fois-ci s’aventurer en territoire totalement inconnu : le moment est venu de légaliser l’existence de Ted.
Nos deux compères vivent toujours à Boston, mais alors que John est désormais célibataire, Ted a emménagé avec Tamy Lynn, la bombe de ses rêves.
Alors qu’ils traversent leurs premiers orages maritaux, ils décident de faire un enfant pour consolider leur couple. Leurs espoirs sont brisés lorsque la cour du Massachussetts refuse de reconnaître le statut de personne à Ted, et lui octroie celui de « propriété », ce qui le rend inapte à l’adoption.
Il est licencié de son travail au magasin et informé sans autre forme de procès que son mariage est annulé.
Furieux et dégoûté, Ted va canaliser sa frustration sur la restauration de ses droits, et demander à son meilleur ami de l’aider à poursuivre en justice la Cour du Massachussetts.
Ils engagent alors en tant qu’avocat une jeune activiste de la légalisation de la marijuana : Samantha L. Jackson.
Mais Ted est débouté. Le trio s’embarque alors dans un road trip vers New York afin de tenter de convaincre le célèbre avocat des droits civils Patrick Meighan de porter leur dossier en appel.
Leur but est de prouver qu’un ours en peluche accro à la bière et à la fumette a les mêmes droits que n’importe quel Américain accro à la bière et à la fumette.

Critique :
Cynique, d'une efficacité folle et corrosif à souhait, #Ted2 est un pur plaisir coupable méchamment potache comme on les aime @UniversalFR— FuckingCinephiles (@FuckCinephiles) 13 Juillet 2015

On ne le répétera jamais assez, le désopilant Ted a beau avoir eu l'effet d'une bombe au sein de la comédie ricaine lors de sa sortie en 2012, il n'en était pas un moins un triomphe et une révolution hautement prévisible vu que le génie de la plume de Seth MacFarlane avait déjà méchamment su s'implanter avec succès depuis près d'une décennie sur le petit écran, avec les animés Les Griffin et American Dad.
Reste que le succès monstre des aventures de la plus irrévérencieuses des peluches a créé tellement d'attentes sur les larges épaules du Seth, que le bonhomme a eu beaucoup de mal à les contenter depuis.
La preuve avec l'impression mitigée laissée par sa présentation de la cérémonie des oscars en 2013, ou encore le flop du pourtant très bon Albert à L'Ouest, ou il se payait le luxe de jouer les vedettes aux côtés de la belle Charlize Theron et du désopilant Neil Patrick Harris.
[CRITIQUE] : Ted 2
Un peu comme un aveu de faiblesse (si, un peu) le voilà donc déjà de retour avec dans sa besace une suite à son unique succès, dite suite un brin casse-gueule mais foutreusement attendu par chez nous, et qui s'est malheureusement sacrément gamelé outre-Atlantique lors de sa sortie, gentiment croqué aussi bien par les dinos de Jurassic World que les sentiments du bouleversant et inoubliable Vice Versa.
Seth MacFarlane aurait-il finalement perdu son mojo aussi vite qu'il l'aurait trouvé ?
Au sein d'un été des blockbusters riche en comédies d'exceptions n'ayant pourtant pas affolées les compteurs niveau billets vert (Spy dépassera péniblement les 100M$ en bout de course...), il est évidence que la recette trash made in MacFarlane ne fait plus réellement bouger les spectateurs dans les salles.
Mais d'un point de vue qualitatif, force est d'admettre que le bonhomme n'a décemment rien perdu de sa verve, et si il est difficile de dire si Ted 2 s'avère meilleur que l'opus original (disons qu'il le complète à la perfection tout en étant encore plus fou), il n'en est pas moins un monument de la connerie aussi jouissif que jusqu'au-boutiste, le sommet de potacherie number one d'une année ciné 2015 qui en avait cruellement besoin.
[CRITIQUE] : Ted 2
De la bonne poilade grasse comme on les aime qui ne se refuse rien, et c'est tout bénef pour les spectateurs amateurs du genre et surtout amoureux du premier opus.
Reprenant l'histoire presque là ou on l'avait laissé, cette suite suit toujours les folles épopées des deux meilleurs amis du monde que sont Ted et John, qui devoir vont cette fois-ci s’aventurer en territoire totalement inconnu : le moment est venu de légaliser l’existence de Ted.
Nos deux compères vivent toujours à Boston, mais alors que John est désormais célibataire, Ted a emménagé avec Tamy Lynn, la bombe de ses rêves.
Alors qu’ils traversent leurs premiers orages maritaux, ils décident de faire un enfant pour consolider leur couple.
Leurs espoirs sont brisés lorsque la cour du Massachussetts refuse de reconnaître le statut de personne à Ted, et lui octroie celui de « propriété », ce qui le rend inapte à l’adoption.
Il est licencié de son travail au magasin et informé sans autre forme de procès que son mariage est annulé.
Furieux et dégoûté, Ted va canaliser sa frustration sur la restauration de ses droits, et demander à son meilleur ami de l’aider à poursuivre en justice la Cour du Massachussetts.
Ils engagent alors en tant qu’avocat une jeune activiste de la légalisation de la marijuana : Samantha L. Jackson. Mais Ted est débouté.
[CRITIQUE] : Ted 2
Le trio s’embarque alors dans un road trip vers New York afin de tenter de convaincre le célèbre avocat des droits civils Patrick Meighan de porter leur dossier en appel.
Leur but est de prouver qu’un ours en peluche accro à la bière et à la fumette a les mêmes droits que n’importe quel Américain accro à la bière et à la fumette...
" Fuck You Thunder ! You can suck my dick ! "
Cent fois plus déjanté et parodique, bourrée de références pour les cinéphiles les plus avertis, toujours porté par des SFX épatants et se payant surtout le luxe de ne jamais se mettre de barrière ni de limite dans la mise en image de son l'humour parfois (très) limite mais constamment jubilatoire; Ted 2 est plus qu'une simple comédie profondément américaine tant elle incarne sur un tout petit peu moins de deux heures, une accumulation de ressors comiques (guests improbables à la clé) tous plus déments les uns que les autres.
[CRITIQUE] : Ted 2
MacFarlane n'a rien perdu de son esprit irrévérencieux et de son impertinence et il le démontre tout du long tant les vannes fusent à une vitesse de malade au sein d'une ode follement assumée au mauvais gout, à la connerie beauf, geek et grasse à souhait, respectant au pied de la lettre le cahier des charges qu'il avait instauré pour Ted (sexe, drogue et humour à gogo) tout autant que les fans du septième art qu'il chouchoute en alignant à la pelle les clins d’œils presque nostalgique à la pop culture (les références sont légion à tel point que s'en est indécent).
On le sait, les films du bonhomme ne sont jamais à prendre au sérieux, et ce second opus ne déroge clairement pas à cette règle car même si il use de thèmes universels (il traite ici autant de l'amitié que de la maturité, de la différence ou de la tolérance) et d'une émotion certaine, il le fait avec une telle légèreté et une telle superficialité - volontaire -, que son invitation purement ludique ne peut qu'être accepter avec sourire par les amateurs du " plus c'est con, plus c'est bon " que nous sommes, dont la mâchoire et les abdos peineront à s'en remettre après vision.
D'une efficacité folle et corrosif à souhait, cynique et bas du front, Ted 2 arrive à s'affranchir du manque d'originalité et de fraicheur inhérent à toute suite de film culte pour incarner un pur plaisir coupable en puissance qui fout la banane dès les premières secondes et ce jusqu'à son dernier coup de manivelle, avec une régularité dans l'humour des plus remarquable.
[CRITIQUE] : Ted 2
Un vrai moment de cinéma drôle et extrêmement burlesque qui n'a que pour seul prétention et but de divertir son auditoire et qui nous ferait presque déjà supplier Universal d'offrir un troisième opus au plus poilu et drôle des entertainers de la comédie US.
Jonathan Chevrier
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