SYNOPSIS: À l'époque où il incarnait un célèbre super-héros, Riggan Thomson était mondialement connu. Mais de cette célébrité il ne reste plus grand-chose, et il tente aujourd'hui de monter une pièce de théâtre à Broadway dans l'espoir de renouer avec sa gloire perdue. Durant les quelques jours qui précèdent la première, il va devoir tout affronter : sa famille et ses proches, son passé, ses rêves et son ego...
S'il s'en sort, le rideau a une chance de s'ouvrir...
" ... Il en est parfois de certains films qui vous bluffent par leur densité, la force de leur propos, l'incroyable charge émotionnelle qu'ils véhiculent et la virtuosité technique qu'ils manifestent. De ces films qui, par la grâce d'une distribution hors-pair atteignent des sommets et vous font toucher du doigt la magie intrinsèque qui font les chefs-d'œuvre. Lorsque le fond et la forme se confondent pour ne former plus qu'un et donner naissance à une œuvre d'art à nulle autre pareille, unique et originale. Birdman est clairement de cette race de film, expérience à la fois intense et singulière, qui vous fait passer par une kyrielle d'émotions et vous entraine sur un terrain foisonnant sans que cela ne tourne pour autant uniquement à la démonstration... Le propos de Birdman est multiple puisqu'il parle aussi bien du cinéma que des acteurs et de leurs névroses en convoquant pêle-mêle le culte de l'apparence, le miroir aux alouettes qu'est la gloire, l'opposition entre blockbusters et films d'auteurs et passe à la moulinette le nivellement des valeurs artistiques... Il se permet également une charge contre la surpuissance destructrice de la critique, sur la différence entre acteur et célébrité, entre amour et admiration ainsi que sur l'émergence inéluctable des réseaux sociaux pour propager le buzz. Le metteur en scène ajoute à ce cocktail une dose de maestria technique en présentant un film fait -en apparence- d'un seul plan séquence, ce qui ajoute de la force à son propos et fluidifie sa narration sans se contenter de n'être qu'un artifice qui aurait pu très vite trouver sa limite. Il y ajoute un soupçon orinico-fantastique du plus bel effet et tout cela est emballé dans un splendide écrin magnifié par le chef opérateur Emmanuel Lubezki ( Gravity) qui est décidément un véritable magicien... Quand un film vous met une telle claque, vous vous dites que quatre oscars c'était vraiment le minimum syndical! "
La critique complète ici
DÉTAIL DES SUPPLÉMENTS:
Les coulisses du film
Conversation avec Michael Keaton et Alejandro G. Iñárritu
Galerie: Photos sur le plateau
Titre Original: BIRDMAN
Genre: Comédie, Drame