Pendant cette vague de chaleur, profitez-en pour courir vous rafraichir dans une salle obscure!
Voici 5 films à déguster sans modération:
Tout en haut du podium: Le souffle d’Alexander Kott (1h35-Russie)
Un homme et sa fille vivent paisiblement dans une ferme isolée des steppes kazakhes. Alors que deux garçons, un Moscovite et un Kazakh, se disputent le cœur de la jeune fille, une menace sourde se fait sentir…Un choc visuel de tous les plans.Une pure merveille sans dialogue à ne rater sous aucun pretexte!
Médaille d’argent: Mustang de Deniz Gamze Ergüven (1h37-Turquie)
C’est le début de l’été.
Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues.
La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger.
Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées.
En 3e position: La belle promise de Suha Araf (1h25-Palestine)
En Palestine, trois soeurs issues de l’aristocratie chrétienne ont perdu leur terre et leur statut social après la guerre des Six Jours de 1967 avec Israël. Incapables de faire face à leur nouvelle réalité, elles s’isolent du reste du monde en s’enfermant dans leur villa pour se raccrocher à leur vie passée. L’arrivée de leur jeune nièce, Badia, ne tarde pas à bousculer leur routine et d’autant plus lorsqu’elles se mettent en tête de lui trouver un mari.
En 4e place : Maasan de Neeraj Ghaywan (1h43-Inde)
Bénarès, la cité sainte au bord du Gange, punit cruellement ceux qui jouent avec les traditions . Deepak, un jeune homme issu des quartiers pauvres, tombe éperdument amoureux d’une jeune fille qui n’est pas de la même caste que lui. Devi, une étudiante à la dérive, vit torturée par un sentiment de culpabilité suite au suicide de son premier amant. Pathak, son père , victime de la corruption policière, perd son sens moral pour de l’argent, et Jhonta, un jeune orphelin, cherche une famille. Des personnages en quête d’un avenir meilleur, écartelés entre le tourbillon de la modernité et la fidélité aux traditions, dont les parcours vont bientôt se croiser…
Musique de Bruno Coulais pour ce film qui nous plonge dans l’univers méconnu des brûleurs de cadavres
Sur la dernière marche: Difret de Zeresenay Mehari (1h39-Ethiopie)
A trois heures de route d’Addis Abeba, Hirut, 14 ans, est kidnappée sur le chemin de l’école: une tradition ancestrale veut que les hommes enlèvent celles qu’ils veulent épouser. Mais Hirut réussit à s’échapper en tuant son agresseur. Accusée de meurtre, elle est défendue par une jeune avocate, pionnière du droit des femmes en Ethiopie. Leur combat pour la sauver et changer la loi commence .
Après ce tour du monde de la condition féminine, toujours à l’affiche le bucolique Comme un avion de Bruno Podalydes (France-1h45) et Une seconde mère d’Anna Muylaert (Bresil-1h53) porté par l’excellent bouche à oreille
Demain la relève arrive avec le polar espagnol bien mené d’ Alberto Rodriguez: La isla minima
Et un défi pour terminer cette semaine: trouver le raccord du plan séquence de 2h14 de Victoria…..
Bonnes vacances à tous les cinéphiles!