Pixels
Sorti le 22 juillet 2015
1h46
Action - - - - Comédie - - - - Science-Fiction
De Chris Columbus Avec Adam Sandler, Michelle Monaghan, Kevin James...
Distribué par
À l’époque de leur jeunesse, dans les années 80, Sam Brenner, Will Cooper, Ludlow Lamonsoff et Eddie « Fire Blaster » Plant ont sauvé le monde des milliers de fois… en jouant à des jeux d’arcade à 25 cents la partie. Mais aujourd’hui, ils vont devoir le faire pour de vrai… Lorsque des aliens découvrent des vidéos d’anciens jeux et les prennent pour une déclaration de guerre, ils lancent l’assaut contre la Terre. Ces mêmes jeux d’arcade leur servent de modèles pour leurs attaques. Cooper, qui est désormais Président des États-Unis, fait alors appel à ses vieux potes pour empêcher la destruction de la planète par PAC-MAN, Donkey Kong, Galaga, Centipede et les Space Invaders… Les gamers pourront compter sur l’aide du lieutenant-colonel Violet Van Patten, une spécialiste qui va leur fournir des armes uniques...
Alors que c’était déjà la vague revival au cinéma, où les films style années 70-80 reviennent en force, maintenant c’est les jeux vidéos qui reviennent au cinéma.
Alors que Sam Brenner, qui termina second à un concours de borne d’arcades, voit sa vie s’écouler tranquillement, jusqu’à ce que des aliens débarquent et utilisent de vieux jeux vidéos comme arme. Son ami, qui n’est rien d’autre que le président des États-Unis, lui demande de l’aide. Comme on peut le deviner, la crédibilité n’est pas de mise dans ce film, même si un président illettré et complètement débile n’est pas de la science-fiction aux USA.
Partant sur une idée plus qu’intéressante, et adaptant un court métrage français, Pixels avait tout pour plaire et faire un film de pure plaisir. Mais entre partir dans une comédie complètement délirante et une comédie de science-fiction, aucun choix n’a été fait, et l’on se retrouve avec un méli mélo de pseudo comédie et de pseudo science-fiction.
Il y avait pourtant de quoi faire avec ce postulat de départ, mais malheureusement, rien n’a été fait au niveau du scénario pour apporter quelque chose de bon. Le scénario tient sur un timbre poste, et au final, on se retrouve avec quelque chose de vraiment trop classique pour un film qui se veut partant d’une idée originale. Le film est assez lent et manque de tout pour faire un film potable. Le film part dans la niaiserie totale et se permet de vouloir donner une leçon à la Disney, le tout avec des personnages caricaturaux. On aurait pu se dire que cela devait être drôle et ce n’est pas le cas, le peu de drôle se retrouve dans la bande annonce.
Adam Sandler n’a pas fait un film potable depuis bien longtemps et dès le départ, on pouvait se demander si cela valait la peine du déplacement. Mais dès l’arrivée de Peter Dinklage, on comprend facilement où va partir ce film. Dès son apparition, on comprend que l’on va se retrouver devant un film bien merdique avec une interprétation médiocre. Alors que Peter Dinklage surjoue à mort, à côté de cela, on retrouve Adam Sandler dans le même état que dans ses précédents films, c’est-à-dire, complètement absent et éteint, dans le pure style du « rien à foutre et file moi mon chèque ». Michelle Monaghan n’est pas mauvaise dans le rôle du pot de fleur mono expressif. Heureusement qu’il y a encore Kevin James et Josh Gad pour apporter un peu d’énergie.
Chris Columbus a réalisé ce film ??? Première nouvelle quand l’on voit le résultat final. D’habitude, lorsque l’on regarde un film réalisé par Chris Columbus, on a l’habitude d’être transporté dans un voyage fantastique, et ici, on est juste transporté vers l’ennui mortel. On ne reconnait pas le travail du réalisateur que ce soit sur la direction des acteurs ou sur la réalisation en elle-même, c’est une réalisation bateau qu’un jeune réalisateur sans talent aurait pu sortir.
Mais si au moins les effets spéciaux arrivaient à suivre ? On peut parler d’une réussite dans le sens où les personnages sont ressemblants mais au bout d’un moment, on se lasse très rapidement des personnages pixélisés et surtout que très rapidement cela devient affreux et cela fait mal aux yeux.
Pixels, adaptation d’un court métrage français par un studio américain, avait tout pour réussir avec l’idée de départ. Mais après, c’est un ramassage sur toute la ligne. Le scénario est quasi inexistant et se retrouve avec des personnages très caricaturaux et un humour bas de plafond que l’on retrouve en totalité dans la bande annonce. Quand je dis que rien ne va, c’est rien de rien. Adam Sandler continue sur la pente descendante en donnant une interprétation inexistante, Peter Dinklage surjoue et Michelle Monaghan n’a plus qu’une seule expression. On ne retrouve pas Chris Columbus dans ce film complètement plat. On aurait pu espérer que les effets spéciaux soient géniaux mais à la longue on en a marre et cela devient atroce pour les yeux. Pixels étaient remplis de possibilité, dont aucune n’a été réellement traité. Pixels n’est finalement qu’un bon gros gâchis qui, comme toute production Sony Pictures, est bourré de placement de produit pour Sony.