Je vous remets un peu dans le contexte, Sharknado est la combinaison de Shark et Tornado (requins et tornades), vous voyez un peu venir le truc ? Des tornades qui viennent de l’océan, ramassant sur leur passage des requins, balancés en ville quand celles-ci les traversent. Comble du chic, les requins ne sont pas morts, donc lorsque la pluie de requins se déverse sur les populations, il y a du croquage de membres dans la foulée. C’est absurde ? Bien sûr ! C’est le principe même : jouer à fond sur la débilité et le « n’importe quoi ». C’est réussi ? Ah ça oui ! En même temps, impossible de se rater quand on surfe là-dessus. Tant qu’à faire dans la série Z, les effets spéciaux sont au même niveau que le contenu, à savoir réalisé avec Paint (ou presque).
Si vous êtes un peu trop sérieux, que vous prenez tout au premier degré, laissez tomber Sharknado, où le maître-mot est autodérision. Sharknado 3 assume à fond les ballons son côté kitch, ses dialogues débiles, ses effets qui piquent les yeux, son absurdité exacerbée, son jeu d’acteur affligeant et assumé. Vous venez pour vous marrer et c’est tout ! Le film s’octroie quand même des caméos et des références !
Sauterez-vous dans la gueule du requin ?