Aujourd’hui, je vous propose deux sagas dans l’esprit d’Hunger Games : Divergente et Gone. Ca fait pas mal de temps que je les ai lu mais je n’avais jamais eu l’occasion de vous en parler à part sur la page Facebook de mon blog.
Donc, je me suis dit qu’il était temps de parler dystopie!
Cette saga me faisait de l’œil depuis pas mal de temps; je l’avais remarqué à la médiathèque de ma commune sauf qu’il n’y avait jamais le tome 1 donc j’ai dû me débrouiller pour le trouver ailleurs.
Contrairement à Hunger Games ou même Divergente, j’ai trouvé que le public se destinait plus à des pré-ado et des adolescents du moins pour le tome 1 et 2. En outre, j’ai trouvé que Gone s’était beaucoup inspiré des œuvres de Stephen King: Dôme, Carrie, Cà (pour l’ombre notamment) ainsi que Sa majesté des mouches et la série 4400 ( que je vous conseille fortement!).
Au début, j’ai eu beaucoup de mal à situer les personnages, leur âge notamment parce que j’avais l’impression d’avoir devant moi des collégiens. Même que et sans savoir pourquoi, une image s’est imposée devant moi: le héros de Gone, je l’ai vu sous les traits de Sam de La cour de recré (un de meilleurs dessins animés de mon enfance soit dit en passant). Cela m’arrive très souvent en ce moment de mettre des images précises sur les personnages d’un roman sauf quand ce dernier a déjà été adapté au cinéma quoique…
Alors ton père disparaît et tu ne veux même pas savoir pourquoi ? claironna Caine. Intéressant. Moi j’ai toujours voulu connaître l’identité de mes vrais parents.
-Laisse-moi deviner : en réalité, tu es un sorcier élevé par des moldus.
Pour en revenir au sujet du jour, vous imaginez bien que dans de telles circonstances il y a toujours des gentils et des méchants ( Big Jim version junior). Ceux qui voient dans la disparition des adultes une occasion inespérée d’assouvir leurs rêves et leurs ambitions. A la différence près qu’ici, il s’agit d’enfants qui se retrouvent du jour au lendemain livrés à eux-même. Et, c’est terrifiant parce qu’ils sont seuls, manquent d’expérience mais certainement pas de courage.
En ce sens, j’aurai aimé plus d’épouvante, de violence. Bon, je me leurre pas non plus on est pas dans un livre pour adulte mais l’ensemble reste quand même beaucoup trop sage alors que le contexte ne s’y prête pas du tout. J’ai trouvé dommage par exemple que l’ombre ne soit pas développée davantage un tant soi peu. En plus des disparitions des plus de 15 ans, les animaux subissent eux-aussi des mutations. C’était intéressant mais trop précipité je trouve.
A la fin du tome 1, je n’avais pas l’intention de lire la suite mais en rab de livres ( si si ça m’arrive!), j’ai lu le deux. Je l’ai trouvé un peu plus mature mais le passage de Brise avec le pigeon, j’ai trouvé ça complétement ridicule du coup je ne sais pas si je lirai la suite.
Affaire à suivre donc….
Cette saga, je l’ai dévoré en une semaine et demie. Je vivais, je mangeais et je buvais du divergente. A la fin, j’en étais une de divergente.
Cette lecture est arrivée pile au bon moment, ça m’a fait un bien fou. En effet, je sortais du très sombre The Kid de Sapphire que j’ai d’ailleurs pas pu terminer. Alors, quand j’ai commencé cette histoire je n’ai pas pu lâcher Tris ni son histoire. Oui oui, j’ai veillé quelques nuits enfin presque!
L’écriture est très fluide, très agréable à lire. Le tome 1 et 2 sont excellents mais le troisième très inégal avec une fin qui malgré tout rattrape le reste. Ceci dit, ce tome-ci n’était pas indispensable ou tout du moins il aurait du être abordé sous un autre angle genre un préquel des deux premiers. En revanche, j’ai aimé que le roman se divise entre Tris et Quatre. Pour une fois, on a la vision du jeune homme sur tout ce qui arrive.
Par ailleurs, on s’attache très vite aux personnages notamment à Tris. On la voit évoluer, grandir, devenir une femme. Et puis ,j’avoue que son histoire avec Quatre m’a donné des papillons au ventre…
Depuis tout petit, je sais une chose : que la vie nous abîme, tous. On n’y échappe pas.
Mais je suis en train d’en découvrir une autre : qu’on peut se réparer. On se répare les uns les autres.
Ceci dit, il y a un tome 4 où d’après ce que j’ai compris Quatre raconte un peu tout ça. Chose rare, il a été déjà traduit en français. Il faudra que je m’y mettes!
Après cette lecture, j’avais très envie d’être une audacieuse ( l’espoir fait vivre!) mais je dois me rendre à l’évidence que cette qualité n’est pas très développée chez moi. En plus, je ne suis pas très sportive mais bon je n’ai pas de Tobias comme entraineur non plus. Je suis sûre qu’il aurait su me convaincre!
Concernant l’adaptation ciné, je ne l’ai pas encore vu et je compte pas la voir même si je trouve que Tobias et Tris ont été extrêmement bien choisis. Par contre, j’aurai choisi Kate Kelton pour incarner Tori la tatoueuse, Giancarlo Esposito et Gina Torres pour les parents de Quatre. Et pour Eric, j’aurai plutôt vu aussi l’acteur Fran Kranz vu notamment dans Dollhouse.