SYNOPSIS
“À l’époque de leur jeunesse, dans les années 80, Sam Brenner, Will Cooper, Ludlow Lamonsoff et Eddie « Fire Blaster » Plant ont sauvé le monde des milliers de fois… en jouant à des jeux d’arcade à 25 cents la partie. Mais aujourd’hui, ils vont devoir le faire pour de vrai… ”
(Source : Allociné)
LE FILM
Réalisateur : Chris Columbus
Scénario : Timothy Dowling, Tim Herlihy et Adam Sandler
Inspiré par le court métrage : « Pixels » de Patrick Jean
Casting : Adam Sandler, Michelle Monaghan, Josh Gad, Kevin James, Peter Dinklage…
Sortie française : 22 juillet 2015
CRITIQUE
Chris Columbus, réalisateur que tout le monde connait, qui nous a offert pléthore de films, certains cultes : Maman j’ai raté l’avion, les goonies, Gremlins, … D’autres plutôt sympathiques: Madame Doubtfire, La nuit au musée… Et pis Xels. OK, vanne un peu pourrie, j’avoue. J’ai un peu un Columbus de retard. Pixels donc, adaptation d’un court métrage Français, oui madame, de Patrick Jean (rien à avoir avec celui d’avant: Patrick pré-Jean.) mettant en scène une invasion extraterrestre après un grand malentendu intergalactique. En effet, une capsule avec une vidéo d’un grand tournoi de jeux vidéos dans les années 80 avait été envoyée dans l’espace afin d’entrer en contact avec des aliens. Ces derniers ont pris ce message comme une déclaration de guerre (et les aliens sont une intelligence supérieure ? Vraiment ?) et renvoient des versions vivantes de Space invaders, Tetris, Galaga, Q-Bert et j’en passe, pour attaquer la terre. Et qui c’est qu’on appelle pour sauver le monde ? Les « Arcaders » !
Et qui sont ses « arcaders » ? Peter Dinklage cabotine pas mal et Adam Sandler a tendance à jouer ses rôles toujours de la même manière, en espèce d’éternel adolescent qui a l’air du mec qui se prend jamais la tête sur rien. Il faut aimer le style, mais personnellement ça ne m’a absolument pas dérangé et j’aime quand même assez bien l’acteur et ses films même si la plupart sont comme « pixels »: Vite oubliable. Michelle Monaghan apporte la touche féminine (normal c’est une femme. Captain Obvious pour vous servir !) et beaucoup d’humour avec Adam Sandler dont certaines répliques qu’ils se lancent sont très drôles. Kevin James et Josh complètent honnêtement le casting. J’avoue que j’ai un faible pour Kevin James (en tout bien tout honneur, bien évidemment!) qui a un physique qui inspire confiance et ce genre d’acteur que t’aime retrouver dans un film, tu sais pas trop pourquoi.
En tout cas le film ne brille pas par son scénario. Balourd, typiquement blockbusterien (Je me battrais pour faire rentrer ce mot dans le dictionnaire!) avec son lot d’histoire d’amour pour toucher le plus de spectateur possible, mais alors qui n’apporte vraiment pas grand chose à l’histoire, qui reste très anecdotique et qui est là plus pour faire joli. Mais le film a parfois quelques bonnes idées comme par exemple les blocs Tetris qui détruisent les immeubles en faisant des lignes (pour ceux qui connaîtraient pas Tetris, ça existe ? Si oui, je pense que t’es triste.). Mais bon, cette scène est directement repiqué du court métrage. Et c’est ça que je reproche le plus au film. Il ne prend pas beaucoup de risque et ne fait que platement copier les bonnes idées du court-métrage.
Au final, dans le même genre Le mondes de Ralph remplit un peu mieux son contrat de film à l’ambiance et aux références geeks jeux vidéos rétro et Pixels sera juste un film qu’on aura vu une fois et qui ne laissera pas une grande trace dans l’histoire. Je ne saurais que trop vous conseiller d’aller jeter un œil au court-métrage de Patrick Jean qui arrive bien mieux à faire remonter les souvenirs nostalgiques d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre. Charles, si tu me lis…