genre: horreur, épouvante, slasher (interdit aux - 12 ans)
année: 1991
durée: 1h21
l'histoire : Alors qu'Andy en a terminé avec sa première poupée psychopathe et qu'il est accueilli par une famille calme, les Simpson, les fabriquants de Chucky tentent de redorer le blason de leur jouet pour le remettre sur le marché. Las, l'âme damnée de Chucky est toujours là et la poupée, après s'être debarrassée de ses réparateurs, s'introduit chez les Simpson pour retrouver Andy.
La critique :
Suite au succès surprise du premier épisode, une suite, donc Chucky, la poupée de sang, est produite dans la foulée, soit un an après (en 1990). Le réalisateur du premier volet, Tom Holland, décide de quitter le "navire" (façon de parler). Le second chapitre est donc confié aux soins de John Lafia qui a écrit le scénario du premier. Lors de sa réédition en dvd, le titre du film a changé et est devenu tout simplement Chucky 2. Certes, l'affiche du film montre Chucky en train de découper le ressort d'un diable en boîte à tête de clown avec une paire de ciseaux.
Pourtant, cette scène n'apparait jamais dans le film, mais est suggérée dans la bande-annonce, où Chucky écrase un diable en boîte sous sa chaussure avant qu'il ne puisse s'ouvrir et il dit Sorry Jack, Chucky's back ! (Désolé Jack, Chucky revient !).
Un diable en boîte s'appelle Jack-in-the-box en anglais, et l'accroche française du film traduit littéralement la version anglaise. Dans la bande-annonce française, Chucky dit : Tenez-vous bien, Chucky revient ! Au niveau de la distribution, le long-métrage réunit Alex Vincent, Jenny Agutter, Gerrit Graham, Christine Elise, Brad Dourif et Grace Zabriskie. Au niveau du scénario, peu ou prou de surprises.
En gros, on prend les mêmes (ou presque...) et on recommence ! Le scénario de Chucky, la poupée de sang pourrait presque se résumer en une seule petite phrase : Chucky est de retour. Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout... En l'occurrence, le script se déroule un an après les événements du premier volet.
Attention, SPOILERS ! Alors qu'Andy en a terminé avec sa première poupée psychopathe et qu'il est accueilli par une famille calme, les Simpson, les fabricants de Chucky tentent de redorer le blason de leur jouet pour le remettre sur le marché. Las, l'âme damnée de Chucky est toujours là et la poupée, après s'être débarrassée de ses réparateurs, s'introduit chez les Simpson pour retrouver Andy.
A l'instar du premier chapitre, l'affrontement entre Chucky et Andy est la clé de voûte de ce nouvel épisode. En l'occurrence, cette suite est aussi le dernier opus valable de la franchise. Les opus suivants sombreront dans le navet ou le nanar de seconde zone. Mieux encore, Chucky, la poupée de sang est souvent considéré comme le meilleur chapitre de la saga.
A l'origine, le premier épisode n'avait rien d'extraordinaire. En effet, le concept de ce slasher reste assez limité. A défaut d'être innovant, John Lafia se montre relativement efficace derrière la caméra. Certes, l'effet de surprise n'est plus au rendez-vous. Ainsi, la première partie du film est une sorte de copier-collé du premier épisode. Chucky retrouve évidemment la trace d'Andy.
Suite aux événements du premier chapitre, le moutard vit désormais dans une famille d'accueil. Hélas, la poupée démoniaque est de retour et ne tarde pas à se manifester par de nouveaux actes criminels. En l'occurrence, Chucky, la poupée de sang se montre souvent plus inventif et insolent que son prédécesseur.
Contrairement à son modèle, cette suite va directement à l'essentiel sans jamais connaître le moindre signe d'essoufflement. Durant presque une heure de bobine, le long-métrage suit un cheminement assez classique. Cependant, John Lafia confère une aura définitivement démoniaque et énigmatique à sa poupée sanglante. Les meurtres sont eux aussi plus inventifs.
Toutefois, cette suite se démarque surtout par sa conclusion finale qui se déroule dans une usine à jouets. Enfin, la franchise exploite la poupée machiavélique à sa juste valeur. Si, encore une fois, la surprise n'est plus rendez-vous, John Lafia assure largement le spectacle. Rien que pour ses vingt dernières minutes, Chucky, la poupée de sang justifie son visionnage.
Plus gore et plus violent que son prédécesseur, Chucky, la poupée de sang se montre relativement supérieur, à condition de fermer les yeux sur l'absence totale de scénario. Ensuite, ce second chapitre ne cherche jamais à approfondir la relation entre Andy et sa poupée égrillarde. Enfin, cette suite reste tout de même assez superficielle, linéaire et calibrée pour satisfaire un public peu exigeant en la matière... Tout comme le premier finalement...
Note: 11/20