22 minutes, un film russe découvert par hasard et dont l’histoire paraissait intéressante. Mais cela ne se limitera qu’à ça, car ce n’est pas avec ses 1h19 que l’on arrive à nous convaincre. Si l’on est habitué aux films américains dégoulinants de patriotisme, le cinéma russe tente d’en faire autant mais avec l’action et le spectacle en moins. Presque huit clos sur un navire de transport de gaz, il est difficile d’y croire une seule seconde tellement il y a d’incohérences scénaristiques, peut-être pour embellir la réalité des événements. En dehors de cela, il ne se passera rien à l’image et l’on peut uniquement trouver amusant l’accumulation assez impressionnante de faux raccord, venant certainement de l’incompétence de son réalisateur qui n’arrive qu’à offrir un film très lent, sans aucun soin apporté à la photographie et une direction de mauvais acteurs plus que catastrophique. 22 minutes, c’est sûrement le peu qu’il reste une fois retiré l’inutilité de nombreuses scènes.