Netflix remet en avant un vieux film kitsch passé inaperçu pour nous offrir une série estivale complètement déjantée avec We Hot American Summer. Adeptes du non sens, c’est pour vous !
Mais parfois certains destin sont insoupçonnables. Car 14 ans plus tard, une bonne partie du casting du film a depuis évolué et obtenu une belle carrière. Paul Rudd, Bradley Cooper, Amy Poehler, Elizaebeth Banks, Christopher Meloni étaient ainsi de la partie et il n’est pas étonnant, alors que leurs carrières respectives décollaient, que se fait s’est fait une petite réputation de « film culte et déjanté» en cercle fermé.
Aujourd’hui, Netlifx remet tout cela en avant et invite les mêmes acteurs dans un prequel du film au format série télé avec 8 épisodes de 30 minutes qui reviennent sur la 1re journée de cet été de dingue au camp de vacances. Et autour des acteurs, une pléiades de stars se joint à la cour de récré pour passer un bon moment. John Hamm, Kristen Wiig, Jason Schwartzman, Chris Pine et quelques autres débarquent pour des seconds rôles plus ou moins importants et plus ou moins drôles.
Autant le dire tout de suite, il vaut mieux mettre tout de suite son sens logique de côté pour regarder We Hot American Summer tellement la série dérive très vite vers le n’importe quoi avec des personnages idiots, des situations ubuesques (le camp est menacé par une mare toxique et surveillé par le gouvernement avec une histoire d’espionnage sans dessus dessous), des sous entendus sexuels récurrents et bien d’autres bêtises. Oui, c’est complètement kitsch et idiot avec des personnages plus bêtes les uns que les autres mais on arrive tout de même à s’y attacher juste ce qu’il faut pour suivre les 8 épisodes avec entrain. Surtout que l’on sent que les acteurs sont bien là pour s’amuser avec une bonne humeur communicative.
Le petit plus est évidemment d’avoir vu le film avant. D’une par car la série est encore plus déjantée, et d’autre part, elle fait de nombreuses références au film et on reste curieux de voir comment les personnages vont finir dans la même situation que dans le final … et comment certains personnages ici présents vont finir (et c’est parfois tellement terriblement tiré par les cheveux que l’on n’est pas au bout de nos surprises). Alors oui, l’humour est assez spécial et on ne pourra pas forcément accrocher au délire, mais pour ceux qui plongent dedans, une seconde journée complètement barrée au camp Firewood ne serait pas de refus.