Le Monde Perdu : Jurassic Park
Pourquoi voir Le Monde Perdu ?
Le problème avec les suites ce sont les attentes qui les accompagnent, il faut donc faire mieux que dans l'épisode précédent.
C'est donc quatre ans après son énorme succès Jurassic Park, que Steven Spielberg tourne la suite des aventures de ses dinosaures.
Ils sont de retour, enfin certain d'entre eux, Sam Neill est absent de cette deuxième opus, ainsi que Laura Dern, après avoir interpréter un second role, Jeff Goldblum endosse cette fois le rôle principal et Richard Attenborough le célèbre John Hammond fait une brève apparition tout comme Ariana Richards et Joseph Mazzello.
De nouveaux venus font également leur apparition, Julianne Moore, Vince Vaughn, Richard Schiff, Pete Postlethwaite, Arliss Howard, Vanessa Lee Chester et Peter Stormare.
Les dinosaures sont bien sur de la partie, ils déambulent sur l’île d'Isla Sorna le site B, plus réalistes encore que Jurassic Park.
Dans ce nouvel opus on découvre l'existence d'une seconde île, dans le premier volet nos héros se trouvaient sur Isla Nublar, l’île ou John Hammond, le PDG de l'entreprise InGen, travaillait à la création d'un parc d'attractions, ici le spectateur se rend sur le site B appelé Isla Sorna, une couveuse géante ou les dinosaures naissent avant d’être transporter jusqu'au parc.
Comme pour Jurassic Park, Le Monde Perdu est basé sur un roman de Michael Crichton, c'est le scénariste David Koepp qui s'est chargé d'adapter l'oeuvre de Crichton.
L'histoire se déroule quatre ans après les événement catastrophique de Jurassic Park sur Isla Nublar.
Sur Isla Sorna, l'île voisine où les dinosaures étaient élevés, une famille anglaise se rend sur la plage et leur petite fille est attaquée par des petits dinosaures, cet incident sert aux administrateurs et en particulier son neveu Peter Ludlow, il veut piller l’île pour un projet colossal.
John Hammond envoi une équipe de recherche pour se documenter sur les dinosaures, mais des vilains mercenaires engagés par son neveu ont pour mission de ramener les dinosaures sur le continent.
Le Monde Perdu offre une autre approche, ici les dinosaures sont en liberté, ni clôtures, ni barrières, les hommes sont désormais des proies, un film d'aventures et d'action qui prouve que Spielberg n'a rien perdu de son génie, les scènes d'action s’enchaînent sans interruption.
Spielberg est un homme de spectacle, il a besoin de tourner des séquences impressionnantes, les deux plus marquantes sont notamment la scène du camping-car et la scène de San Diego, Le Monde Perdu nous entraîne dans un divertissement de qualité même si il n'arrive pas à nous faire oublier le premier volet, cette suite a quand méme le mérite d'offrir un bon moment de cinéma aux fans de la première heure.
Quand Jurassic Park sort sur les écrans en 1993 la surprise est total, les spectateurs sont surpris par le réalisme des dinosaures et surtout du gros T-rex, ici Steven Spielberg profite des progrès techniques pour améliorer les déplacements et l'aspect des dinosaures, l'effet de surprise du premier n'est évidemment plus au rendez vous, c'est normal, mais le réalisme est irréprochable.
Steven Spielberg remplit son contrat avec ce film à grand spectacle efficace et spectaculaire, sans égaler son prédécesseur qui avait créé une petite révolution, Le Monde Perdu offre une suite qui en fait plus que Jurassic Park mais ne marque pas autant que lui.
Synopsis :
Quatre ans après les événements de Jurassic Park sur Isla Nublar, sur Isla Sorna, l'île voisine où les dinosaures étaient élevés avant d'être envoyés sur Isla Nublar, le neveu de John Hammond pour renflouer InGen veut créer un parc à San Diego composé des dinosaures du site B, Isla Sorna.
Pour protéger l’île Hammond envoi une équipe de chercheurs.
Anecdotes :
Le Monde Perdu (The Lost World) est un roman de Michael Crichton, publié aux États-Unis en 1995.
Avec un budget de 73 000 000 $ le film en a rapporté plus de 618 000 000 $.
Les décors sont signés Rick Carter, il a notamment travaillé sur La Guerre Des Mondes et Forrest Gump.
Affiches
"Oh oui, Ouh, Ah. Ça commence toujours comme ça. Et puis après il y a les sauve-qui-peut et les hurlements."
Malcolm