Une reine veut un enfant, un roi élève une puce géante et délaisse sa fille unique, un roi lubrique cherche l’épouse idéale et une vieille femme tente de rajeunir.L’enfant nait après une prédiction et une épreuve d’un monstre marin, la princesse est mariée à un ogre, le roi épouse la vieille transformée en beauté.Chaque royaume a son château, son merveilleux et son lot de sang. Hormis ce qui semble une erreur de montage sur le retour du « jumeau » du prince albinos, les destinées sont cruelles, enchantées et parsemées d’épreuves.Les images sont étonnantes, sublimes mais sans être complétement fantastiques puisque les paysages ne sont que grandioses et puissants et cela fait déjà beaucoup.Les contes ne racontent que la vie au fond : une mère qui voue un amour exclusif à son enfant, la jeunesse et le pouvoir à tout prix même en délaissant et ignorant sa sœur, l’aveuglement d’un père qui marie sa fille à une brute mais aussi l’appartenance sociale et l’apprentissage de la princesse qui trouve la force de tuer et finit par régner.Malgré l’annonce de conte, ce film laisse comme un malaise mais aussi un sentiment d’inachevé au pays du merveilleux, comme un goût amer qui désoriente à la fin de la projection.Le casting international qui va de Vincent Cassel à Salma Hayek en passant par Toby Jones déroute et contribue à l’impression de foutoir dans tout cet ordonnancement et ce protocole moyenâgeux dans des décors léchés et pourtant magnifiques.Je suis restée sur ma faim quant au traitement de ces contes.En salles le 1er juillet 2015Avertissement à sa sortie et perso je le déconseille aux moins de 12/13 ans
Tale of Tales (Il Racconto dei Racconti) de Matteo Garrone
L'auteur de l'article : Dominique Chailan
Voir l'article originalAutrice, Réalisatrice, Raconteuse d'Histoires
Une reine veut un enfant, un roi élève une puce géante et délaisse sa fille unique, un roi lubrique cherche l’épouse idéale et une vieille femme tente de rajeunir.L’enfant nait après une prédiction et une épreuve d’un monstre marin, la princesse est mariée à un ogre, le roi épouse la vieille transformée en beauté.Chaque royaume a son château, son merveilleux et son lot de sang. Hormis ce qui semble une erreur de montage sur le retour du « jumeau » du prince albinos, les destinées sont cruelles, enchantées et parsemées d’épreuves.Les images sont étonnantes, sublimes mais sans être complétement fantastiques puisque les paysages ne sont que grandioses et puissants et cela fait déjà beaucoup.Les contes ne racontent que la vie au fond : une mère qui voue un amour exclusif à son enfant, la jeunesse et le pouvoir à tout prix même en délaissant et ignorant sa sœur, l’aveuglement d’un père qui marie sa fille à une brute mais aussi l’appartenance sociale et l’apprentissage de la princesse qui trouve la force de tuer et finit par régner.Malgré l’annonce de conte, ce film laisse comme un malaise mais aussi un sentiment d’inachevé au pays du merveilleux, comme un goût amer qui désoriente à la fin de la projection.Le casting international qui va de Vincent Cassel à Salma Hayek en passant par Toby Jones déroute et contribue à l’impression de foutoir dans tout cet ordonnancement et ce protocole moyenâgeux dans des décors léchés et pourtant magnifiques.Je suis restée sur ma faim quant au traitement de ces contes.En salles le 1er juillet 2015Avertissement à sa sortie et perso je le déconseille aux moins de 12/13 ans