Avec Emmanuel Mouret, Anaïs Demoustier, Virginie Efira, Laurent StockerActeur-réalisateur dans le rôle d’un instit maladroit, timide, emporté et mou, Emmanuel Mouret est Clément, amoureux d’une actrice dont il ne manque aucune pièce. Chance ! Elle s’intéresse à lui mais le sort sous couvert d’une jeune amoureuse du nom de Caprice va compliquer son histoire d’amour.De maladresse en maladresse, le film s’englue dans le propre piège qui se tisse dès le début de la relation de Nadia et Clément. Les personnages secondaires ne servent qu’à faire de la figuration, la voix off surgit parfois d’on ne sait où, artificielle sans raison véritable et pour finir, les atermoiements du héros m’épuise – de même que mes copines – et pourtant tout partait sur de bonnes intentions : les cadres sur de jolis pommiers fleuris, la rencontre mystérieuse au théâtre, le nom intrigant de « Caprice », la beauté artificielle et le détachement de Virginie Efira – la seule à trouver grâce à mes yeux – puis tout s’enlise.Les plans se répètent, les dialogues sont creux, la poésie n’est plus qu’un bouche-trou et le contre-pied décidé au début s’essouffle et quitte le film pour ne laisser qu’un profond ennui.Même Laurent Stocker semble distant et ne pas savoir quoi faire de son personnage coincé dans un décor et au milieu de blagues éphémères et rares. C’est comme Anaïs Demoustier qui se débat pour donner vie à sa Caprice, impertinente mais trop peu servie de dialogues à sa mesure.« Gavant » serait le mot de la fin, dixit ma copine. Avis que je ne suis pas loin de partager…