Depuis leur QG financé par Tony Stark en haut de leur tour marquée d’un A, ils sauvent le monde et ici, pour être plus précis, une ville en Sokhovie, pays imaginaire de l’est contre la folie destructrice d’un robot autonome, Ultron.Tous ces supers héros, Captain America en tête, suivi d’Iron man, de Thor, de Hawkeye, de Hulk et de l’agent Romanov, pour la seule représentante de la gente féminine, étalent leur testostérone en 3D et en Imax pour ceux qui ont cette (mal)chance ! Aussi, dès le début, et pour être raccord, le premier opus, tous nous sont présentés en pleine bataille contre un savant fou qui s’apprête à lâcher des jumeaux aux pouvoirs singuliers.Les producteurs nous ont rendus accros à ces suites des aventures des supers héros qui fonctionnent comme certaines séries mais ici, pas d’histoire bien définie (hormis sauver le monde !) et, avec mes enfants, nous revenons sans doute en espérant en apprendre plus, sans doute appâtés par toutes les images racoleuses qui circulent.Le sentiment qui me domine pour ce film pop corn est que j’ai l’impression d’avoir assisté à 2 heures de foutoir. Et la cohésion du groupe de supers héros passe par mon incompréhension de spectatrice à savoir « mais de quoi s’agit-il ? ». Ils sont poursuivis par une nébuleuse entité informatique qui se faufile partout (déjà vu), qui prend forme humaine toute seule (déjà vu), qui fait des petits, une armée, qui veut anéantir l’humanité (stop, n’en jetez plus !).Et tout à coup, sans savoir pourquoi ni comment, un des plus délaissés de ces êtres extraordinaires a une femme cachée au fin fond de la campagne et des enfants ! Femme totalement compréhensive et dans la confidence ! (Le repos du guerrier ?). Ce qui est aussi le cas pour la plupart des femmes présentes, juste là pour remplir un quota ?Le seul qui, à mes yeux, s’en sort, est Hulk qui, grâce à la performance capture, gagne en humanité (qu’il aurait toujours dû avoir !) et la femme qui gagne son cœur est (ça tombe bien !) Natasha Romanov.Donc, j’ai bien compris les intentions de l’auteur : avalanche d’effets spéciaux et spectaculaires, casting de choix avec parité, quota de noirs respecté et minutage de temps à l’écran de chaque tête d’affiche, histoire secondaire cousue de fil blanc, petits trémolos et allusions aux amours de chacun, rêves prétextes à l’introspection des héros et à leurs faiblesses, un petit rôle pour certains «anciens» issus des films précédents et mixage du tout pour coller à la 3D et en mettre plein la vue.Je pourrais disséquer chaque personnage mais c’est comme si l’acteur qui l’incarne avait voulu être à son avantage (look, costume, répliques…). La petite nouvelle à ne pas en faire des tonnes est Elisabeth Olsen et qui s’en sort même pas mal même si son personnage sombre à un moment dans ce qui est archi vu : le lancement des boules de feu !Alors, longue vie aux Avengers qui, ensemble ou séparément, puisque tel est le bon vouloir des producteurs, vont pomper des millions et appauvrir le paysage cinématographique pour de longues années ! A moins que…
Avengers, age of Ultron de Joss Whedon
L'auteur de l'article : Dominique Chailan
Voir l'article originalAutrice, Réalisatrice, Raconteuse d'Histoires
Depuis leur QG financé par Tony Stark en haut de leur tour marquée d’un A, ils sauvent le monde et ici, pour être plus précis, une ville en Sokhovie, pays imaginaire de l’est contre la folie destructrice d’un robot autonome, Ultron.Tous ces supers héros, Captain America en tête, suivi d’Iron man, de Thor, de Hawkeye, de Hulk et de l’agent Romanov, pour la seule représentante de la gente féminine, étalent leur testostérone en 3D et en Imax pour ceux qui ont cette (mal)chance ! Aussi, dès le début, et pour être raccord, le premier opus, tous nous sont présentés en pleine bataille contre un savant fou qui s’apprête à lâcher des jumeaux aux pouvoirs singuliers.Les producteurs nous ont rendus accros à ces suites des aventures des supers héros qui fonctionnent comme certaines séries mais ici, pas d’histoire bien définie (hormis sauver le monde !) et, avec mes enfants, nous revenons sans doute en espérant en apprendre plus, sans doute appâtés par toutes les images racoleuses qui circulent.Le sentiment qui me domine pour ce film pop corn est que j’ai l’impression d’avoir assisté à 2 heures de foutoir. Et la cohésion du groupe de supers héros passe par mon incompréhension de spectatrice à savoir « mais de quoi s’agit-il ? ». Ils sont poursuivis par une nébuleuse entité informatique qui se faufile partout (déjà vu), qui prend forme humaine toute seule (déjà vu), qui fait des petits, une armée, qui veut anéantir l’humanité (stop, n’en jetez plus !).Et tout à coup, sans savoir pourquoi ni comment, un des plus délaissés de ces êtres extraordinaires a une femme cachée au fin fond de la campagne et des enfants ! Femme totalement compréhensive et dans la confidence ! (Le repos du guerrier ?). Ce qui est aussi le cas pour la plupart des femmes présentes, juste là pour remplir un quota ?Le seul qui, à mes yeux, s’en sort, est Hulk qui, grâce à la performance capture, gagne en humanité (qu’il aurait toujours dû avoir !) et la femme qui gagne son cœur est (ça tombe bien !) Natasha Romanov.Donc, j’ai bien compris les intentions de l’auteur : avalanche d’effets spéciaux et spectaculaires, casting de choix avec parité, quota de noirs respecté et minutage de temps à l’écran de chaque tête d’affiche, histoire secondaire cousue de fil blanc, petits trémolos et allusions aux amours de chacun, rêves prétextes à l’introspection des héros et à leurs faiblesses, un petit rôle pour certains «anciens» issus des films précédents et mixage du tout pour coller à la 3D et en mettre plein la vue.Je pourrais disséquer chaque personnage mais c’est comme si l’acteur qui l’incarne avait voulu être à son avantage (look, costume, répliques…). La petite nouvelle à ne pas en faire des tonnes est Elisabeth Olsen et qui s’en sort même pas mal même si son personnage sombre à un moment dans ce qui est archi vu : le lancement des boules de feu !Alors, longue vie aux Avengers qui, ensemble ou séparément, puisque tel est le bon vouloir des producteurs, vont pomper des millions et appauvrir le paysage cinématographique pour de longues années ! A moins que…