Sur le campus universitaire de Winchester, le fossé creusé entre noirs et blancs est dénoncé par Samantha qui anime l’émission radio « Dear White People ». Sur la base d’évènements avérés où des fêtes d’étudiants auraient ouvertement encouragé la ségrégation, ce film né grâce à twitter, chronique la vie universitaire américaine aujourd’hui.Sur le campus universitaire de Winchester, le fossé creusé entre noirs et blancs est dénoncé par Samantha qui anime l’émission radio « Dear White People ». Sur la base d’évènements avérés où des fêtes d’étudiants auraient ouvertement encouragé la ségrégation, ce film né grâce à twitter, chronique la vie universitaire américaine aujourd’hui.
C’est à travers le regard de Lionel, black à la tignasse extraordinaire (voir l’affiche), nouvel arrivant à l’université de Winchester, que se révèlent les contradictions, les relations entre étudiants et les dysfonctionnements.
Ce film, à première vue, fait foutoir et on a du mal à suivre entre le récit de présentation et les pastilles ironiques qui annoncent les clans et les personnages.
Puis une fois chacun à sa place, ça roule ! Évidemment pour nous, pauvre français qui ignorons tout de cette vie étudiante aux USA, il y a de quoi se perdre !
D’autant plus que nous n’en connaissons que ce que la fiction nous en donne et à ce propos, le personnage de Kurt me fait furieusement penser à Brandon de la série Beverly Hills (bien blanche, WASP !)
Et justement, ce film fait le point sur l’avancée de la place du noir dans la société mais aussi dans le cinéma sans toutefois l’épargner.
De même avec les blancs et leurs comportements.
Et vlan, prends ça !
A noter que Tessa Thompson joue aussi dans le film Selma sur Martin Luther King. Révoltée, elle l’est dans les deux films mais très belle, elle l’est assurément.
Son personnage mis face à ses propres contradictions qu’elle ne veut pas voir et qu’elle dénonce chez les autres va la faire progresser et la rendre plus belle encore. Ce sera pareil pour les autre personnages, archétypés : le bon noir, le bon blanc, le père, le fils, le petit ami qu'on cache, l'apparence qu'on veut se donner...
Pour ce qui est de la facture du film, les musiques, l’utilisation des réseaux sociaux, les cadres et le côté potache, le tout collent bien à l’ambiance générale qui ne veut pas se prendre au sérieux tout en faisant un constat acide de la situation actuelle.En salles le 25 mars 2015
On the University campus of Winchester, the gap between black and white is denounced by Samantha that animates the radio "Dear White People". On the basis of proven events where students parties have openly encouraged segregation, this film born through twitter, chronic American University life today.It is through the eyes of Lionel, black to the extraordinary tignasse (see poster) which arrived at Winchester University, revealed contradictions, relationships between students and dysfunctions. This movie, at first sight, is messy and it is hard to follow between the story of presentation and ironic pellets that advertise the clans and characters.Then once each in its place, everything runs smoothly! Obviously for US, poor french who know about this student life in the USA, there are what get lost!As much as we do know that that fiction gives us and in this regard, the character of Kurt makes me furiously thinking about Brandon in the series Beverly Hills (well white WASP!)And precisely this film made the point on the progress black place in society but also in the cinema without however spare it.Same with whites and their behaviors.And vlan, take that! Note that Tessa Thompson also plays in the film Selma on Martin Luther King. Upset, it is in both films but very beautiful, it is certainly.His character developed its own contradictions that she does not want to see and she denounced in others will make progress and make it more beautiful still. It will be the same for the other characters, archetypes: good black, good white, the father, the son, boyfriend that it hides the appearance that it wants to give...For what is the invoice of the film, the music, the use of social networks, executives and the side schoolboy, all stick well to the general atmosphere that is unwilling to take serious while doing an acid observation of the current situation.