Avec Christian Clavier, Carole Bouquet, Valérie Bonneton
Un homme, Michel, bourgeois, trouve un vieux vinyle de jazz qu’il voudrait écouter calmement dans son superbe appartement mais tout va se liguer contre lui et il ne trouvera pas la fameuse heure de tranquillité du titre pour le faire.Je suis, quant à moi, rassurée par la mauvaise impression de ce film que j’avais hésité à voir à sa sortie en salles. Malgré l’étonnante sobriété de Christian Clavier dans son jeu, loin du burlesque de La Soif de l’or et sans doute calmé par son succès de Qu’est-cequ’on a fait au bon Dieu ?, le film patine et fait du surplace. Carole Bouquet, peu convaincue et peu convaincante en femme bourgeoise tourmentée affublée d’un amant aussi peu crédible qu’elle et qui relève d’une erreur de casting (pardon à Christian Charmetant que j’aime bien) ne contribuent qu’à tirer vers une gaieté sans saveur la deuxième moitié du film.De plus, les clichés les plus basiques ne font que renforcer la médiocrité qui fait qu’on ne parvient pas à faire rire à chaque fois (leçon toujours tirée de Qu’est-cequ’on a fait au bon Dieu ?) : femme de ménage espagnole (Rossy de Palma employée bien en-deçà de ses capacités), plombier portugais (Arnaud Henriet visiblement mal dirigé), voisin envahissant (Stéphane de Groodt auquel on aurait pu demander plus), fils façon « Tanguy », maîtresse improbable (Valérie Bonneton se démène, une fois de plus, pour crédibiliser son personnage) et j’en oublie.Je regrette de moins en moins de ne pas l’avoir vu sur grand écran mais il faut tout voir pour critiquer et je reconnais que les idées scénaristiquespartent d’un bon sentiment.En salles le 31 décembre 2014 En DVD, VOD le 27 mai 2015