Hambourg, un an après les attentats du 11 sept aux Etats-Unis, n homme dont le père était un bourreau tchétchène arrive en ville. Les services secrets allemands et américains ne savent pas si ses intentions sont bonnes ou non et s’il faut l’intercepter ou pas.De l’univers de John Le Carré déjà adaptés, je connaissais la Taupe et j’avais déjà ramé pour comprendre tout ce qui se passait et surtout tout ce qui se disait. L’avantage de ses romans d’espionnage, c’est que tout y est, reste l’adaptation. D’emblée, l’histoire démarre comme si on avait déjà manqué quelque chose.Le personnage de Philip Seymour Hoffman en plein boulot m’assènent une histoire sur ce type très recherché qu’il me faut assimiler rapidement, à moins d’être largué pour toute la suite.Anti-James Bond comme je l’ai souvent lu, les espions de John Le Carré et à l’image de Philipp Seymour Hoffman, sont effectivement atypiques.C’et le laborieux et lent travail de leurs investigations qui peut rebuter le spectateur friand d’action mais ravir le fan de polar et l’intello.On a beaucoup dit sur ce personnage incarné par Hoffman, peut-être encensé à titre posthume mais ce qui est sûr, c’est qu’il porte le film. Et il est attachant et a un réel talent qui porte ce film brouillon ou l’autre personnage fort serait pour moi l’agent (Robin Whright) qui tente de l’aider et de façon moindre la journaliste (Rachel Max Adams).Thomas Brue (Willem Dafoe), entrainé malgré lui me convainc moins en naïf de la finance.Tout le reste n’est qu’une banale histoire post 11 septembre de terrorisme comme fond à une guerre des services d’espionnage.En salles le 17 sept 2014En DVD le 21 janvier 2015