La Planète des singes, l'affrontement de Matt Reeves

Par Dominique Chailan

10 ans après le premier mot du singe César parti en forêt suivi de tous les singes libérés, une cité simiesque s'est bâtie dans les arbres dont il est le chef.

Les humains, décimés par le fameux gène qui a transformé César ne sont plus qu'une poignée qui se retrouve face aux singes organisés de la forêt.

Au-delà de la refonte totale de l'histoire traitée par Hollywood avec Charlton Heston, histoire qui, elle-même n'avait plus grand-chose à voir avec les romans de Pierre Boulle, le héros ici est César. [...]

Au milieu de décors somptueux dans une forêt tropicale aux allures d'apocalypse, ce sont bien les singes les vedettes puisque les humains (hormis Gary Oldman (et encore !) ne sont pas identifiables et vite oubliés ! Ils sont caricaturés pour donner prétexte à cette société simiesque de se former autour d'un chef qui prononce ses premiers mots.

César doit doser le pouvoir car en face de lui, il a Koba, guerrier qui s'oppose à lui.

Et mêmesi la notion de clan et de famille est conforme à ce qu'on sait des singes, la réalisteur insiste sur l'émergence d'une société qui pousse à l'interrogation...

Vedette incontestée, César, incarné par Andy Serkis (Gollum dans le Seigneur des anneaux ou Capitaine Haddock dans le Tintin de Spielberg) et qui s'est fait une spécialité de la performance capture inscrit les singes au même titre que les dinosaures de Jurrassic park, les vrais stars intemporelles qui resteront.