En 2009, au large des côtes somaliennes, un cargo US chargé de containers, se fait aborder par des pirates somaliens. Grâce au courage et au sang-froid du capitaine, aucun membre d’équipage n’est blessé.Tom Hanks que j’aime sans être fan (je pense toujours à Big quand je le vois…) est dans ce film qui nous captive, mon chéri et moi (il ne s’endort pas…). Et ça, dès que son personnage a mis le pied sur le cargo puisque l'intro est la banale vie d’un homme qui part bosser en laissant sa famille : héros ordinaire, quoi !Il est celui qui ne sauve pas le monde, qui ne fait pas sauter les méchants, pas armé, ne fait pas d’exploits extraordinaires autres que ceux dictés par son job. Capitaine qui bosse et on sait pourquoi il est capitaine.Tiré de l’histoire vécue par le véritable captain Phillips, ce film montre aussi la mise en œuvre de toute la technologie américaine face à quelques malheureux pirates somaliens en haillons et pieds-nus qui n’ont rien à perdre et qui ne comptent que sur eux-mêmes pour s’en sortir.Effectivement, après lecture des critiques, je comprends le but du réalisateur de ne pas mettre en valeur tel ou tel camp. Mais sans être du côté des pirates, j’aime ce capitaine qui prend en pitié les africains sans être condescendant, à la différence des militaires. La balance penche un peu...Mais d’un bout à l’autre, ce capitaine n’a qu’un objectif : faire son travail, protéger son bateau et son équipage. Et il le fait bien, son travail. Tom Hanks exprime toute cette palette de sentiments : du tenir bon tant qu’il est sur le bateau, du négociateur sur l’embarcation, à celui qui craque parce qu’il sait qu’il n’a plus rien à craindre.La caméra, au plus près des visages, américains et pirates, les met bien sur un plan d’égalité même si, en y réfléchissant, il y a déséquilibre !
Capitaine Phillips de Paul Greengrass
L'auteur de l'article : Dominique Chailan
Voir l'article originalAutrice, Réalisatrice, Raconteuse d'Histoires
En 2009, au large des côtes somaliennes, un cargo US chargé de containers, se fait aborder par des pirates somaliens. Grâce au courage et au sang-froid du capitaine, aucun membre d’équipage n’est blessé.Tom Hanks que j’aime sans être fan (je pense toujours à Big quand je le vois…) est dans ce film qui nous captive, mon chéri et moi (il ne s’endort pas…). Et ça, dès que son personnage a mis le pied sur le cargo puisque l'intro est la banale vie d’un homme qui part bosser en laissant sa famille : héros ordinaire, quoi !Il est celui qui ne sauve pas le monde, qui ne fait pas sauter les méchants, pas armé, ne fait pas d’exploits extraordinaires autres que ceux dictés par son job. Capitaine qui bosse et on sait pourquoi il est capitaine.Tiré de l’histoire vécue par le véritable captain Phillips, ce film montre aussi la mise en œuvre de toute la technologie américaine face à quelques malheureux pirates somaliens en haillons et pieds-nus qui n’ont rien à perdre et qui ne comptent que sur eux-mêmes pour s’en sortir.Effectivement, après lecture des critiques, je comprends le but du réalisateur de ne pas mettre en valeur tel ou tel camp. Mais sans être du côté des pirates, j’aime ce capitaine qui prend en pitié les africains sans être condescendant, à la différence des militaires. La balance penche un peu...Mais d’un bout à l’autre, ce capitaine n’a qu’un objectif : faire son travail, protéger son bateau et son équipage. Et il le fait bien, son travail. Tom Hanks exprime toute cette palette de sentiments : du tenir bon tant qu’il est sur le bateau, du négociateur sur l’embarcation, à celui qui craque parce qu’il sait qu’il n’a plus rien à craindre.La caméra, au plus près des visages, américains et pirates, les met bien sur un plan d’égalité même si, en y réfléchissant, il y a déséquilibre !