All is lost de J.C. Chandor


All is lost de J.C. ChandorAvec Robert Redford Sortie en salles le 11 décembre 2013 et en DVD le 15 avril 2014 (pas de bonus)Après-midi propice à un DVD. Je m’apprête à passer plus d’une heure avec Robert Redford comme unique acteur de ce survival très étonnant qui, quoi qu’on en dise, ne ressemble à aucun autre, ni même à un Redford.Un homme, seul, dont on ne sait pas le nom, se retrouve seul sur son bateau en plein océan indien. Son bateau est heurté par un conteneur et la coque, trouée puis réparée ne supporte pas une tempête. Robert Redford, seul, face à l’immensité mais aussi face au quotidien qui malgré tout ponctue chaque journée, et face à lui-même, sans dialogue, hormis le monologue sur le noir du début où il se dit désolé et annonce le titre, montre une fois de plus que Redford fait partie des grands, grands acteurs qui ne sont pas l’homme d’un seul rôle et qu’à 77 ans, il en a encore dans le ventre.Je l’ai ressenti à l’écran son âge, forcé de grimper en haut du mat, de lutter contre les éléments, de crapahuter sans cesse d'un bord à l'autre. Tout devient plus dur avec l’âge : les rides, les cheveux blancs, les signes extérieurs de vieillesse, enfin. Le film tout entier peut être perçu comme une métaphore, métaphore de l’isolement de chacun dans un monde où si le fil numérique est coupé, plus rien n’existe, métaphore où le gros bateau qui passe ne voit pas le frêle radeau, métaphore où les requins n’attendent pas pour manger les plus petits et affamer les autres.Et la fin, ultime message d’un Robert Redford qui nage comme un poisson dans une eau qui s’illumine, qu’en dire ? Que chacun y voit ce qu’il veut. Mon fils : qu’il est sauvé, moi, que non, mais d’une autre manière, etc etc.Merci au réalisateur d'avoir osé ce pari fou après son film précèdent (Margin call). Et pari réussi, monsieur Redford, quand je vois un de vos films, je ne vois pas que vous, je vois mille personnages. Et merci pour ça.
Conducive to DVD afternoon. I'm about to spend more than an hour with Robert Redford as a unique player in this very amazing survival which, whatever anyone says, unlike any other, or even a Redford.A man, alone, we do not know the name, finds himself alone on his boat in the Indian ocean. His boat is struck by a container and the hull, band and then repaired does not support a storm. Robert Redford, alone, facing the immensity, but also face daily and himself, without dialogue, apart from the monologue on the black of the beginning where it say sorry once again shows that Redford is part of the great who are not man a single role and 77 years, there still in the womb.I felt it onscreen his age, forced to climb at the top of the mast, to fight against the elements. Everything becomes harder with age. The entire movie can be seen as a metaphor, metaphor for the isolation of each in a world where the digital thread is trimmed, more nothing exists, metaphor where the big boat that passes sees not the frail raft, metaphor where sharks are not waiting to eat smaller and starving the others.And the end, ultimate message of a Robert Redford who swims like a fish in water that glows, that say? That everyone sees what he wants. My son: that he is saved, me not but in a different way, etc etc.Thanks to the Director of having dared this crazy bet after his film precede (Margin call). And successful IRAP, Mr Redford, when I see one of your films, I do see you, I see thousand characters. And thanks for that.