Avec Michael Keaton, Edward Norton, Naomi Watts, Emma Stone, Zach GalifianakisRiggan Tomson, un acteur qui a incarné un super héros, Birdman, monte une pièce ambitieuse à Broadway tirée de Raymond Carver. Harcelé par la voix de sa conscience, il voudrait tout faire pour que ça réussisse mais sa vie familiale est un échec et son personnage de Birdman le poursuit partout.Que dire d’un tel film qui débute bien comme un film de super héros : fusée dans le ciel, homme qui lévite et puis non, ça s’avère être la quête d’un acteur vieillissant qui veut reconquérir son public sous un nouvel angle « sérieux ».Et son birdman lui colle à la peau, un peu comme Batman colle à Michael Keaton (qui a fait quoi après Batman ?)Le choix de Raymond Carver, moins connu sous nos latitudes qu’aux Etats-Unis, semble être un défi pour Riggan (apparemment, c'est un auteur difficile ?!)Michael Keaton joue-t-il son propre rôle de l’acteur hanté par son personnage et ses démons intérieurs ? Qui est ce birdman qui le poursuit et l’enjoint à ne pas l’oublier ? (Jiminy Criquet ?)Le labyrinthe de son esprit est matérialisé par le théâtre dans lequel il joue et dont il ne sort quasiment jamais, comme prisonnier : ce théâtre, ses coulisses, ses loges à doubles entrées et surtout ces longs couloirs sinueux et toujours trop longs pour un trajet qui semble court.Ici tous les personnages ont un rôle qui tourne autour de Riggan, et chacun fait ressortir son ultime tentative de changer et par là gommer tous ses défauts de star adulée : Edward Norton, le jeune premier qui en veut quoi qu’il lui en coûte, sa fille (fulgurante Emma Stone, la meilleure du film !), délaissée et névrosée mais qui va mieux que son père, ses (ex) femmes aux caractères aussi différents que les sautes d’humeur de Riggan.Long, un peu, il faut le dire, ce film dynamique et original m’a pris la tête mais m’a plu par son côté autodérision et envers du décor des superhéros qui n’est qu’un miroir aux alouettes, comme les films qui les mettent en scène d'ailleurs...Au cinéma le 25 février 2015 Tous publics avertis
With Michael Keaton, Edward Norton, Naomi Watts, Emma Stone, Zach GalifianakisRiggan Tomson, an actor who has portrayed a superhero, Birdman, mounts an ambitious play to Broadway from Raymond Carver. Harassed by the voice of his conscience, he would like to make sure it succeeds but his family life is a failure, and his Birdman character pursues him across.What such a film that begins as a film of super heroes: rocket man in the sky, which levite and then no, it turns out be the quest of an aging actor who wants to regain its audience a new angle 'serious '.And his birdman him sticks to the skin, much like Batman sticks to Michael Keaton (who does what after Batman?)The choice of Raymond Carver, less known in our latitudes than in the United States, seems to be a challenge for Riggan (apparently, this is a difficult author?)Michael Keaton plays its own role of actor haunted by his character and his inner demons? Who is this birdman who pursues him and urged him to not forget? (Jiminy Cricket?)The labyrinth of his spirit is materialized by the theatre in which he played, and he almost never goes out as a prisoner: this theatre, its backstage, its lodges to double entries and especially these long corridors winding and always too long for a ride which seems short.Here all the characters have a role that revolves around Riggan, and each brings out his ultimate attempt to change and then erase all faults of successful star: Edward Norton, the youngster who wants what it costs him, his daughter (meteoric Emma Stone, the best of film!), neglected and neurotic but who will better than his father, his (ex) women to characters as diverse as Riggan mood swings.Long, a bit, I must say, this dynamic and original film took me head but I liked his self-deprecating side and the scenes of superheroes which is a mirror to the alouettes, as films that scene also...Cinema February 25, 2015 All savvy public