Qui a dit que l’été ne recelait pas de bonnes surprises dans le domaine des séries ? Si nos principaux succès annuels sont en pause, ils ne font que passer le relais à leurs semblables. Parmi eux, de petites séries sympas mais pas vraiment marquantes, voire d’autres qui ne le sont pas du tout (celles qui sont bien souvent annulées au bout de leur première saison, vous voyez ?). On a beau aimer Teen Wolf, Proof, Orphan Black ou bien d’autres séries, ce sont cinq autres que nous allons évoquer aujourd’hui. Cinq séries singulières, originales, à la hauteur des plus grands succès, ou parfois injustement considérées… C’est parti pour notre Top 5 des meilleures séries de l’été !
5. True Detective
(HBO, créée par Nic Pizzolatto, S2, 8 épisodes)
Peut-être vous demandez-vous pourquoi True Detective n’est que dernière dans notre classement… ou peut-être pas : cette seconde saison a radicalement divisé les critiques, lui reprochant de perdre de vue son intrigue policière au profit de dialogues trop compliqués, ou bien de mettre en scène des déplacements complètement invraisemblables. Chez Pulp, nous ne nions pas la présence de nombreux défauts à cette saison, mais nous avons apprécié retrouver certains des éléments propres à la série : une photographie irréprochable, un casting de premier ordre et une représentation sombre de la réalité policière, emprise dans la corruption et la violence. Si vous voulez en savoir plus sur cette seconde saison, n’hésitez pas à retrouver notre article dédié !
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4. Wet Hot American Summer: First Day of Camp
(Netflix, créée par David Wain et Michael Showalter, S1, 8 épisodes)
Wet Hot American Summer, c’était d’abord une comédie américaine complètement dérangée, sortie en 2001. Le dernier jour d’étudiants moniteurs dans une colonie de vacances, perdus entre leurs histoires d’amour (Paul Rudd et Marguerite Moreau qui se roulent des pelles à gogo…), ou le spectacle de danse farfelu de Susie (Amy Poehler) et Ben (Bradley Cooper). Plus de dix ans ont passé, les acteurs ont vieilli (certains très bien… d’autres un peu moins !), mais c’est avec une très grande logique que David Wain et Michael Showalter se sont mis à l’écriture d’un préquel ! Le casting original est de retour, avec quelques agréables petits nouveaux comme Kristen Wiig, Chris Pine ou Michael Cera. En huit épisodes, First Day of Camp revient sur les débuts de la colo Firewood : c’est aussi fou que le film, et on ne peut éviter de regarder tout à la suite ! Netflix tient désormais un bon filon : nous pouvons désormais imaginer ce qu’a pu être l’intégralité de la colo Firewood…
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3. Hannibal
(NBC, créée par Bryan Fuller, S3, 13 épisodes)
Cet été, le docteur Hannibal Lecter prend des vacances à travers l’Europe, entre Paris, la Lituanie et l’Italie… Ce n’est pas certain que son voyage se déroule sans beaucoup de petites pauses repas !
Hannibal a beau déjà avoir été annulée par NBC, nous ne pouvons que renier cette décision et retenir nos larmes de couler : malgré des critiques majoritairement positives, la chaîne n’a fait que regarder les chutes d’audience. Histoire de remuer le couteau dans la plaie, Netflix n’est pas intéressé pour reprendre la série, tandis qu’Amazon souhaite la diffusion d’une éventuelle nouvelle saison au plus vite, ce que Bryan Fuller a refusé. Alors nous comptons les jours jusqu’au series finale prévu le 29 août… Mais après tout, Fuller n’en aurait peut-être pas terminé avec Hannibal, puisqu’il songe à conclure véritablement sa série avec un éventuel film ! Prions pour retrouver Hugh Dancy, Mads Mikkelsen et Gillian Anderson sur le grand écran…
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2. UnREAL
(Lifetime, créée par Marti Noxon et Sarah Gertrude Shapiro, S1, 10 épisodes)
UnREAL est sans doute l’une des plus grandes surprises de l’été : personne ne s’attendait à ce qu’une série diffusée sur Lifetime ne fasse autant parler d’elle ! Son ambition ? Dévoiler les coulisses d’une télé-réalité du type Bachelor, ici nommée « Everlasting » : Entre manipulations et coups bas, tout est bon pour faire de la bonne télé, comme le dit si bien Quinn, productrice en chef du projet, incarnée par la brillante Constance Zimmer (House of Cards). Trash, violence, révélations, c’est tout ce que Quinn cherche à obtenir, et ce que Rachel (Shiri Appleby) se chargera de lui apporter. Déjà renouvelée pour une seconde saison (qui reprendra le format Everlasting), UnREAL marque par l’existence de ce duo féminin ravageur et déterminé, par son cynisme et ses capacités à aborder sans détour un domaine encore trop rarement abordé dans la fiction. Si fort que Chris Harrison, présentateur américain du Bachelor, est allé jusqu’à qualifier la série d’épouvantable. Alors comme ça, on est susceptible… ?
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1. Mr. Robot
(USA Network, créée par Sam Esmail, S1, 10 épisodes)
Mais notre plus grande série de l’été, la voici : il s’agit de Mr. Robot ! Cette série suit les pas d’Eliott (Rami Malek), jeune informaticien chargé d’assurer la sécurité des réseaux dans une grande entreprise nommée Allsafe. Anxieux chronique, et peut-être touché par une maladie mentale, Eliott ne peut s’empêcher d’hacker les gens qu’il connaît et devient une sorte de cyber justicier. Il est recruté par le mystérieux « Mr. Robot » (Christian Slater), à la tête d’un réseau de hacker décidé à faire tomber Evil Corp, une des plus grandes corporations au monde, mais aussi l’un des plus gros clients d’Allsafe…
Dès son pilote, Mr. Robot a tout pour charmer : une ambiance à la David Fincher, entre photographie froide, personnages rapetissés dans le cadre, la voix de Rami Malek en off… tout est fait pour nous transmettre l’anxiété de son personnage, qu’il incarne avec brio. Au fur et à mesure, de nouveaux personnages et de nouvelles menaces se présentent, pour un show faisant la part belle au hacking, que Sam Esmail a voulu le plus réaliste possible : tout ce que Eliott fait est possible. Flippant, non ? Renouvelée pour une seconde saison, vous auriez vraiment tort de passer à côté de Mr.Robot…
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