[Critique] – Vive les vacances

Par Pulpmovies @Pulpmovies

Réalisé par : John Francis Daley, Jonathan M. Goldstein
Avec :
Ed Helms, Christina Applegate, Skyler Gisondo
Sortie :
19 août 2015
Durée: 1h38
Budget:
31 000 000$
Distributeur :
Warner Bros. France
3D: Oui – non


Synopsis :
 
Suivant l’exemple de son père, dans l’espoir de renouer des liens familiaux longtemps distendus, Rusty Griswold père fait une surprise à sa femme Debbie et à leurs deux fils, en leur proposant de repartir à Walley World, réputé comme « le parc d’attraction préféré des familles américaines ». Mais pour y parvenir, ils devront traverser le pays tout entier.

Notre avis :

L‘été 2015 aura livré son lot de comédies américaines globalement réussies : entre Spy, Ted 2 et Pitch Perfect 2, nous avions de quoi faire… C’était sans compter sur Vive les vacances, qui a pour ambition de conclure notre mois d’août par une nouvelle salve de rires ! Reboot de la saga National Lampoon’s Vacation, initiée dans les années quatre-vingt avec Chevy Chase à la barre, Vive les vacances passe le relai à la nouvelle génération de la famille Griswold. Ce séjour vers Walley World vaut-il le détour ?

On ne va pas se mentir : la saga National Lampoon’s est plutôt passée inaperçue en France… D’où la traduction du titre original « Vacation », clin d’oeil appuyé à ses prédécesseurs, en « Vive les vacances » dans nos vertes contrées. Le public risque aussi de passer à côté de certaines références spécifiques à la saga, puisque les personnages de Rusty, sa soeur Audrey, son père Clark et sa mère Ellen sont communs à chacun des films. Mais peu importe : cela ne nous empêchera pas pour autant de rire, car les nouveaux Griswold débarquent ! Ed Helms n’a pas l’air décidé à quitter le royaume des gaffes, après la trilogie Very Bad Trip, et se retrouve dans la peau de ce chef de famille un peu à la ramasse, cherchant à surprendre à tout prix sa femme, Debbie (Christina Applegate) et ses enfants, James (Skylar Gisondo) et Kevin (Steele Stebbins). Et c’est certainement à ces derniers que l’on s’attache le plus : entre le petit frère tyrannique (un peu flippant), emmerdeur de première, et l’aîné à la découverte des amours de vacances, l’alchimie prend forme ! Comment rapprocher des frères lorsque l’un s’amuse à étouffer l’autre avec un sac plastique ?

Vive les vacances, comédie familiale ? Pas vraiment. Si toutes les générations sont représentées, l’humour dont ce film fait preuve est plutôt gras, vulgaire (car on en a rien à foutre de devoir être polis, lâchons-nous un peu deux minutes !), complètement débile et saugrenu. Vive les vacances va peut-être à fond dans son délire, accumulant aussi les moqueries et double-sens sexuels à foison (on fait les fonds de tiroir avec ce que l’on a), mais cela n’empêche pas certains gags d’être assez prévisibles : malheureusement, certains tomberont à l’eau ! Tant pis, John Francis Daley et Jonathan M. Goldstein ont d’autres cordes à leur arc pour nous tenter de nous surprendre  : les caméos. Entre Chris Hemsworth en M. Météo conservateur et exhibitionniste, Michael Peña en flic du Nouveau-Mexique en conflit avec ses collègues, et une autre tête bien connue d’un certain monde rempli de zombies, le capital sympathie éprouvé par les spectateurs ne peut que gonfler !

Si vous cherchez une comédie pour vous détendre après une dure journée de boulot, ou pour passer une bonne soirée entre amis, Vive les vacances pourra faire l’affaire : running-gags à gogo, catastrophes en folie, on ne peut que rire des ennuis des Griswold, même si relancer cette saga (encore un reboot !) n’était pas indispensable.

Sans pour autant être la comédie de l’été, Vive les vacances vous emmènera sur le chemin d’un des séjours les plus débiles au monde !

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