Vive les vacances (Vacation)
Sorti le 19 août 2015
1h39
Comédie
De John Francis Daley, Jonathan M. Goldstein Avec Ed Helms, Christina Applegate, Skyler Gisondo...
Distribué par
Suivant l'exemple de son père, dans l'espoir de renouer des liens familiaux longtemps distendus, Rusty Griswold père fait une surprise à sa femme Debbie et à leurs deux fils, en leur proposant de repartir à Walley World, réputé comme "le parc d'attraction préféré des familles américaines". Mais pour y parvenir, ils devront traverser le pays tout entier.
Vive les vacances, c’est le énième film d’une saga initiée dans les années 80 et qui avait connu un grand succès en 1983 grâce au film d’Harold Ramis. Contrairement à ce que j’ai pu lire chez certains, Vive les vacances n’est pas un remake de ce film, mais bien une suite de cette saga de film et l’on retrouve les personnages de l’époque, avec le fils qui a eu sa propre famille et qui veut réitérer ce que son père avait fait avant lui et il y a de nombreuses références à la saga.
Et cela même si ce qui faisait une comédie en 1983, n’est plus la même chose en 2015. Car si le film d’Harold Ramis était une comédie sympa et plutôt familiale, la version de 2015 est dans l’air du temps, et ce n’est plus une comédie familiale, mais une comédie tendance potache à la vulgarité facile dans le style d’un Very Bad Trip ou les Miller – Une famille en herbe.
Mais finalement, sans ce genre d’humour grossier, le film n’aura certainement pas été ce qu’il est actuellement. Même si l’histoire est un road trip familial dans lequel, cette famille va vivre les situations les plus galères existantes, et surtout les plus inattendues, Vive les vacances reste ce qu’il est : une comédie estivale.
Si l’on peut trouver que l’humour grossier et la vulgarité est un moyen simple de faire une comédie, cela fonctionne dans Vive les vacances et l’ambiance dans la salle est plutôt bonne avec des rires au moment prévus. Deux mondes totalement différents avec la séance d’American Ultra.
Le film dure 1h39 et ce temps, on ne le voit pas réellement passer malgré quelques lenteurs par moment dû à un vide scénaristique qui n’a pas réellement était comblé.
Réalisé à 4 mains avec John Francis Daley (Sweets dans Bones) et Jonathan M. Goldstein, la réalisation reste un point faible à ce film. Même si l’on ne peut pas faire de l’extraordinaire avec une comédie, la réalisation reste trop classique, trop plan-plan donnant un résultat assez ennuyeux.
Ce petit monde se retrouve à diriger Ed Helms, habitué des comédies potaches et qui est peut-être le seul des acteurs à sauver au casting de ce film. Après, il y a Christina Applegate qui se retrouve parfois dans un film, et l’on comprend un peu pourquoi en voyant le manque de réalisme de son jeu, pour donner une idée, cela ne s’est pas amélioré depuis Mariés deux enfants. Après, le reste du casting est oubliable avec les deux frères « têtes à claques ».
Vive les vacances n’est pas la comédie du siècle mais le film fait tout de même son effet. En faisant une énième suite à une saga datant des années 80, le risque n’était pas énorme sauf celui de se louper totalement. C’est potache, c’est vulgaire, c’est dans la lignée de comédie type Very Bad Trip. Le film se laisse regarder et l’on rigole assez mais cela n’empêche pas de camoufler les défauts du scénario, de la réalisation et du casting dont seul Ed Helms arrive à sortir par le haut.